1. BRIDOLINE Histoire véridique d'un jeune homme


    Datte: 05/08/2017, Catégories: BDSM / Fétichisme Transexuels

    Ce fut un groupe à la fois admirable et singulier, qui entra ce soir-là dans le vieux château des comtes d'Esseg, perdu au milieu des bois dans une des régions les plus désertes de la plaine hongroise; il était forme par la comtesse Myrtille, qui revenait de Paris avec une suite de trois personnes et regagnait son château dont toute la domesticité venait d'être renouvelée.II planait sur cette réunion de quatre personnes, d'une incontestable beauté, quelque chose de mystérieux qui forçait L’intérêt et chacune paraissait plus belle et plus étrange encore par I ‘effet du contraste.C’était cet attrait qui avait mis en émoi tous les serviteurs et les avait postés, plus ou moins ostensiblement, sur le passage des voyageurs. Ces gens avaient d'abord regarde deux Italiennes, a 1'aspect de femmes de chambre de bonne maison, qui étaient descendues les premières de I ‘auto et s'étaient empressées avec des marques de déférence, serviles a force d'être exagérées ; la domesticité observait avec curiosité ce type méridional qui ne lui était pas familier ; ces Italiennes étaient deux belles filles aux traits réguliers, au profil net. aux lignes un peu fortes et un peu lourdes, mais empreintes d'une chaude volupté. Elles différaient l‘une de l’autre et cependant on les sentait bien de la même race ; l’une, petite, râblée, les hanches fortes et mouvantes, offrait un calme visage de Madone ; I ’autre, grande et fière, avec un profil de médaille, un teint plus ambré, un front plus noble, ...
    ... portait avec une grâce altière une poitrine forte et des épaules pleines ; mais toutes deux avaient la même bouche charnue et pourprée et surtout les mêmes yeux charbonneux qu'elles plantaient droit dans les vôtres avec une tranquille hardiesse et qui semblaient prêter le reflet de leur flamme aux bijoux voyants qui ornaient leurs oreilles et leur cou.A cote de ces deux caméristes, la comtesse Myrtile apparaissait plus souple et plus racée, son charme était plus délicatement provocant; la perversité raffinée qui mettait en mouvement ses sombres et inquiétantes prunelles perçait moins sous ses façons un peu libres de grande dame originale et fantasque. Cette patricienne de vingt-cinq ans, habituée à satisfaire tous ses caprices, demeurait la créature vive, onduleuse et hardie qu'elle avait toujours été, mais avec plus d'harmonie et moins de cavalière provocation.Mais ce qui intriguait le plus les gens de service, c'était la silhouette équivoque de l'étrange jeune fille qui accompagnait la comtesse. Ils regardaient avec curiosité cette singulière créature, vêtue avec la dernière élégance, corsetée comme une guêpe, gantée d'un fin chevreau qui adhérait a ses bras comme s'il en avait été la peau même, perchée sur d'extravagants talons étroits et cintres, coiffée d'un élégant chignon aux reflets d'or, maquillée avec un art savant ou I ‘audace brutale s'alliait au soin le plus minutieux. Cette jeune fille était habillée, parée, chaussée, gantée et fardée avec les recherches les plus ...
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