BRIDOLINE Histoire véridique d'un jeune homme
Datte: 05/08/2017,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Transexuels
... hautes bottes de voyage.Myrtile se laissait faire avec une hautaine indolence ; légèrement renversée contre le dossier du fauteuil elle tendait, hors des fanfreluches mousseuses des dessous, une jambe nerveuse et svelte, admirablement faite, dont la chair rose rendait vivante la soie claire du bas ; elle abandonnait son pied cambre et menu que délivraient les doigts habiles aux mouvements vifs et précis, soulignes par les reflets chatoyants des anneaux.Quand les petits pieds eurent glissé dans les mules découvertes, bordées de cygne, Frida se releva et retira le chapeau de la jolie femme. S'agenouillant de nouveau l’empressée soubrette se mit en devoir d’enlever les longs gants de Suède ; elle s'acquitta de ce soin avec une sorte de dévotion et les gestes attentionnes et frôleurs de ses doigts pour dégager le joli bras de sa gaine souple et parfumée fut une véritable caresse. Elle mit ainsi à nu de beaux bras aux gestes un peu brusques mais empreints d'une souveraine séduction.Alors seulement la comtesse se leva, se laissa dégrafer et attendit que Frida remplaçât son costume de route par l'élégante robe d'intérieur qu'elle avait désignée et dont la camériste maniait délicatement les linons et les dentelles.Quand la jolie femme fut à demi-nue, les hautes glaces penchées sur les toilettes et inclinées entre les colonnes des psychés multiplièrent la séduisante image de son jeune corps aux lignes patriciennes. La ferveur de la jeune fille s'accrut encore lorsqu'elle jeta sur ce ...
... trésor vivant les vaporeuses fanfreluches du clair et élégant déshabillé et ses doigts eurent un involontaire frémissement en effleurant l'épaule nue aux délicates rondeurs, aux courbes douces, harmonieusement fondues et rattachées a la colonnette ivoirine du cou et à l‘albâtre pur du bras.Myrtile perçut ce frisson ; elle abaissa vivement ses yeux, qui se fixèrent avec une audacieuse précision, puis se relevèrent et plongèrent dans les prunelles bleues qu'embrumait un trouble léger comme 1'ombre d’un nuage s'étendant sur un lac italien ou suisse.Frida soutint mal ce regard et ne put arrêter la montée d’une rougeur qui fut assez vive pour transparaitre sous le maquillage.Le visage de Myrtile se fit sévère, prunelles durcies, lèvres pincées, sourcils fronces.Apres quelques secondes d'un silence menaçant, qui fit courber la tête de Frida et trembler ses genoux, elle articula ces paroles qui eussent plonge dans la stupeur tous les gens de service, s'ils avaient pu les entendre :- Tu n'arriveras donc jamais à mater ta détestable nature d'homme ? Tu sais pourtant bien, Frida, que je ne veux pas de ces manifestations... de ce trouble... qui est un manque de respect vis-à-vis de moi, une audace d'une suprême inconvenance !- C'est involontaire, maitresse, je vous assure.- Précisément ! Cela ne m'en déplait que davantage. Un esclave ne doit pas avoir de sens, surtout quand il est destiné à vivre sous le costume féminin. -De nouveau ses regards se reportèrent vers le point qu'elle avait ...