Compassion
Datte: 05/08/2017,
Catégories:
fh,
inconnu,
hotel,
noculotte,
Oral
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
humour,
occasion,
... pousse sans vergogne, mais avec succès. Je venais ici sauver des cœurs, et j’ai un doigt dans le cul. Et en plus, j’aime ça. Je me tortille à mon tour car je sens que le désir se fait latent. Puis c’est le vide. Le rien dans mon derrière. C’est intolérable. Que fait mon mentor, mon maître ? Il se désape tranquillement, avec méthode et sans précipitation. Je me désosse le cou à regarder en arrière comme un caméléon. Heureusement, deux mains autoritaires s’emparent de mes hanches et me propulsent sans coup férir dans une position qui ne laisse guère de doute quant aux intentions de son instigateur. Je sens un objet chaud et dur se frotter un instant à l’intérieur de mes cuisses où règne un climat tropical humide. Très humide même. Et c’est l’invasion. Brutale, irréversible. Je ne contrôle plus rien. Je n’ai du reste rien contrôlé depuis le début. Une pine superbe voyage en moi comme si elle était chez elle. Elle entre, sort, entre à nouveau, fait une insupportable petite pause, change de rythme, de dimension même car, j’en suis certaine, elle grossit… mais ne maigrit point. Maintenant, ce sont les grands espaces, la Walkyrie. Les entrées-sorties prennent une amplitude telle que des bruits étranges témoignent de ces passages. Parfois, l’envahisseur vient buter contre une deuxième ouverture sans s’y arrêter. Je me surprends à espérer qu’il s’y range, bien que je serre désespérément tout ce que je peux serrer, c’est-à-dire à peu près rien. Deux mains saisissent mes seins, les ...
... pétrissent, les malaxent. On est loin de la douceur des prémices. Mais j’aime ça. Je suis dominée, brutalisée, ouverte et consentante. Au creux de mes reins, une coulée de lave se fraie un chemin vers la lumière. Je chante, puis je crie. J’implore, toute honte bue, une possession totale et sans limites. Je bave et je pleure. Et soudain, je me sens entièrement possédée. Mon petit trou est éclaté, déchiré, totalement envahi, sans précaution ni indulgence. J’ai atrocement mal. C’est le silence, l’immobilité, le noir et le néant. La fin de mon insouciance et de ma jeunesse. Là, j’exagère un peu. La douleur s’estompe et comme dans un film, le fondu enchaîné génère une nouvelle séquence. Celle d’un plaisir montant, insupportable et gigantesque. Je vais hurler, mais pas de douleur. Le pieu prend vie et me libère de mes inhibitions. Je hurle. Je ris, je jouis et me démène. Je pousse mon cul si haut que mon culbuteur ne doit plus toucher le lit. Mon trou est immense et pourrait tout avaler. Il avale. Je sens les longs jaillissements salvateurs, en phase avec mes exigences incontrôlables. Puis vient la petite mort et la délivrance. Nos corps se désaccouplent, se séparent, se rhabillent et se quittent. Sans merci, sans lendemain et sans un mot. Dans le couloir, je croise Madame Sœur, ce ne peut être qu’elle. — J’ai entendu des cris, Mademoiselle. Monsieur Boulgier me dit qu’ils venaient de cette chambre.— Je ne sais pas, Madame, je n’ai rien entendu. Mais qui est Monsieur Boulgier ?— C’est ...