Les moulins de mon coeur
Datte: 04/11/2018,
Catégories:
ff,
extracon,
Collègues / Travail
caférestau,
amour,
jalousie,
Masturbation
Oral
69,
amourdura,
... jusqu’à ma voiture. — Tu viens chez moi demain après-midi, comme la semaine dernière ? L’instant est intense ; c’est un de ceux qui changent le cours d’une vie. L’importance de ce que je vais dire m’apparaît de façon fulgurante. Je m’entends répondre : — Oui, bien sûr. On se fait deux bises, chacune la main droite sur l’épaule de l’autre, puis, ses yeux dans mes yeux, elle passe sa main sur ma joue, sur ma nuque, nos visages s’approchent, s’inclinent, nous souffles se mêlent, nos lèvres se frôlent, se pressent, nos langues se cherchent, se trouvent et jouent ensemble pendant un de ces moments intenses et délicieux où l’écoulement du temps semble se dérégler. Dans la voiture je tente de repasser dans ma tête les différentes choses que je dois faire à présent. Vu l’heure, je n’ai vraiment pas une seconde à perdre. De retour à l’appartement, je dois me changer à nouveau afin d’être dans la même tenue que quand j’ai quitté Bénédicte ce matin. Replacer ce que je porte aux endroits où je l’ai pris, me démaquiller. Cette urgence m’évite de penser à ce qui vient de se passer entre Alexia et moi. J’arrive au collège avec juste assez de temps pour passer un moment avec Bénédicte dans son bureau avant d’aller assurer mon cours de onze heures. Elle est désolée qu’il y ait eu tant de monde au supermarché mais contente que j’ai acheté du chocolat. Moi je pense surtout à la façon dont je dois organiser mon après-midi de demain. Ce vendredi, Bénédicte doit passer la journée dans l’autre ...
... collège dont elle a la charge ce qui m’évite d’avoir à lui mentir. Elle doit y être de bonne heure et part avant moi par les transports en commun. Elle ne voit pas la deuxième tenue que je prépare : une jupe blanche, légère et évasée qui s’arrête au-dessus du genou, un petit haut jaune décolleté en U et à manches courtes, une paire de ballerines blanches et un serre-tête assorti à l’ensemble. Je choisis ma culotte avec soin et je décide de ne pas sortir de soutien-gorge. À la fin de mes cours, je ne perds pas une minute pour retourner chez moi prendre une douche éclair et enfiler les vêtements qui m’attendent sur mon lit. Avant de partir, je dispose un tas de copies sur la table du salon. Je place également ma trousse et quelques autres affaires que je tire de mon sac de cours. Il est à peine treize heures quand j’arrive au pied de l’immeuble d’Alexia ; interphone, hall, ascenseur ; j’ai les jambes en coton, j’ai peur, je suis excitée. Je me regarde dans la glace et j’ai une nouvelle fois l’impression de voir quelqu’un qui n’est pas tout à fait moi. La porte s’ouvre, j’entre. Elle est là. Je me jette dans ses bras pour un fougueux baiser qui me fait plonger instantanément dans un tourbillon de sensations et d’émotions. Je m’abandonne à elle et elle s’abandonne à moi. J’ôte des vêtements dont je ne peux dire si ce sont les miens ou les siens. Fiévreusement nos mains prennent possession du corps de l’autre allant directement aux endroits les plus intimes, sans retenue, sans pudeur. ...