1. Les moulins de mon coeur


    Datte: 04/11/2018, Catégories: ff, extracon, Collègues / Travail caférestau, amour, jalousie, Masturbation Oral 69, amourdura,

    ... secret. Je ne la vois pas à travers la vitrine, qu’importe, j’entre. Terrible déception : elle n’est pas là. Je ne comprends pas, elle savait pourtant que j’allais passer ce matin. Pour ne rien laisser paraître Je fais mine de m’intéresser aux habits mais j’ai envie de pleurer. Quelle conne je fais. Un bip sur mon portable : c’est elle : « J’ai été retenue, je suis là dans 5 min » Je suis folle de joie. Elle arrive pour moi. Lorsqu’elle entre, je la trouve toujours aussi belle. Cette fois, elle est vêtue d’une jupe évasée noire, d’une veste pied-de-poule grise sur un chemisier blanc. Elle porte des escarpins rouges. Ses cheveux sont retenus en arrière par une paire de lunettes de soleil qu’elle porte en serre-tête. Elle dit quelques mots à la fille qui se trouve à la caisse en me cherchant du regard. Le resplendissant sourire qu’elle a en me voyant me touche. Elle me fait la bise et me propose d’aller dans un bar de la galerie pour parler à notre aise. J’accepte avec joie. C’est bras dessus, bras dessous que nous parcourons les quelques dizaines de mètres qui nous séparent de la brasserie. Nous choisissions une table vers le fond et commandons des thés. Nous sommes installées dans un angle de l’établissement et assises sur une banquette qui suit cet angle. Nous ne sommes ni vraiment face à face ni tout à fait l’une à côté de l’autre. Elle me détaille ouvertement, je remarque que son regard s’attarde sur ma poitrine. — Tu es très jolie aujourd’hui. C’est pour moi ? ...
    ... dit-elle.— Bien sûr. Je voulais être à mon avantage.— Ton amie n’a rien remarqué ? L’irruption de Bénédicte dans la conversation me déstabilise un peu. — Non. Je ne suis arrangée pour qu’elle ne me voie pas vêtue ainsi. Alexia prend ma main dans les siennes et caresse l’intérieur de mon avant-bras, ce qui déclenche immédiatement en moi une vague d’excitation que je dois lutter pour cacher. Je saisis sa main et la porte à mes lèvres pour y déposer un baiser. — Tu me plais beaucoup, dis-je.— Toi aussi… Si seulement… répond-t-elle dans un soupir.— Tu penses à mon amie ?— Oui ! répond-elle.— Je ne veux pas te mentir, moi aussi je pense à elle et… enfin… ce n’est pas évident quoi.— Nous ne faisons rien de mal.— Tu sais bien que si ! Je laisse passer quelques secondes avant de poursuivre : — Je ne sais pas quoi faire. Lui mentir pour la préserver ou lui dire la vérité et la faire souffrir.— Moi je préférerais la vérité, dit Alexia.— Tu as raison, moi aussi je préférerais la vérité. Notre conversation s’oriente alors vers la façon dont chacune voit ce qui est en train de se passer. Alexia est très lucide. Je suis en couple, elle le sait, elle est prête à assumer une liaison secrète mais cela cadre mal avec l’idée qu’elle se fait de notre relation. Je lui réponds que ma situation est compliquée et qu’il me faut un peu de temps pour y mettre de l’ordre ; que j’ai envie d’aller plus loin avec elle… d’aller aussi loin que possible avec elle. L’heure de nous séparer arrive. Elle m’accompagne ...
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