Les moulins de mon coeur
Datte: 04/11/2018,
Catégories:
ff,
extracon,
Collègues / Travail
caférestau,
amour,
jalousie,
Masturbation
Oral
69,
amourdura,
... !— Vous voulez l’essayer ?— Oui, bien sûr. Elle m’accompagne vers une cabine où j’entre. Un fois le rideau tiré l’image de moi que je vois dans le grand miroir qui en couvre le fond me semble étrange ; comme si ce n’était pas tout à fait moi. Je quitte rapidement mes habits et je passe la robe. J’ouvre le rideau, comme pour me regarder avec un peu de recul mais c’est surtout la vendeuse que je souhaite voir… et c’est Bénédicte que je vois. — Tu es là ? dis-je surprise.— Ben oui, rit-elle, on dirait que tu es déçue.— Non ! Non, non… pas du tout. Je pensais juste que tu en aurais pour plus longtemps que moi.— Non ils n’ont pas ce que je voulais. Elle te va bien.— Pardon ?— Je disais, elle te va bien !— Quoi ?— Ben la robe. C’est bien pour ça qu’on est là, non ? Elle rit mais sa question me trouble. Depuis quelques minutes mes émotions prennent le pas sur ma raison. Je dois faire un effort pour me ressaisir. — Tu trouves ?— Ben ouais, très femme, très sexe tout ce que j’aime. Je sens que je vais adorer te l’enlever. Je regarde autour de nous, cherchant à voir où se trouve la femme du magasin. Bénédicte se méprend ; elle pense que c’est parce que je suis gênée par ses propos. — Dis donc, tu es devenue bien prude tout à coup. D’habitude, ça ne te gêne pas que je parle comme ça. Elle s’approche de moi, avec une attitude caricaturalement provocante, m’enlace et dépose un baiser appuyé sur mes lèvres. C’est à ce moment que je repère la vendeuse. Elle nous observe de loin, son visage ...
... ne trahit aucune émotion. Une idée folle me traverse l’esprit ; à mon tour, j’étreins brusquement Bénédicte et l’embrasse fougueusement tout en plantant mes yeux dans ceux de cette femme qui décidément me fascine de plus en plus. Son visage impassible s’illumine alors d’un sourire complice. — Ah j’aime mieux ça ! dit Bénédicte qui n’a rien remarqué de mon manège. Allez, prends-la et partons. J’en ai marre. J’ai envie de rentrer. Je retourne dans la cabine, je tire le rideau et je me regarde dans la glace. L’impression étrange n’a pas disparu. Au contraire. Je passe en caisse. Ma vendeuse arrive au même moment et envoie la fille qui se trouvait là vers une cliente afin de s’occuper elle-même de mon payement. Nous n’échangeons que peu de mots mais, de façon indéfinissable, je sens une complicité entre nous. Elle me rend ma carte bancaire avec le reçu et le ticket, puis le sac contenant la robe. Les salutations sont anodines mais souriantes. Au moment où nous quittons la boutique Bénédicte me prend le bras. Je m’arrête devant la vitrine. — Tu vois c’est cette robe-là, lui dis-je en lui montrant le mannequin.— Je vois bien, et alors ? Tu l’as maintenant.— Alors rien… je disais juste ça comme ça. Ce petit intermède m’a permis d’échanger un dernier regard avec cette femme si belle avec qui le courant passe si bien. Je me dis que jeudi prochain, je m’arrangerai pour faire vite les courses, revenir dans ce magasin avec plus de temps devant moi. De retour à la maison Bénédicte se met ...