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Les moulins de mon coeur
Datte: 04/11/2018, Catégories: ff, extracon, Collègues / Travail caférestau, amour, jalousie, Masturbation Oral 69, amourdura,
... immédiatement à la préparation du repas. J’essaye vainement de ne pas penser à ce qui s’est passé. Avant de mettre la table, je sors la robe pour la mettre dans ma penderie. Une carte du magasin tombe par terre. Au dos je découvre les dix chiffres d’un numéro de téléphone portable et un prénom : Alexia. Une émotion intense me saisit. Je dois m’asseoir un moment sur le lit pour retrouver mon calme. Les idées se bousculent dans ma tête. Il est clair qu’elle a compris ma sexualité. Si cette carte et dans le sac c’est qu’elle désire me revoir. Bénédicte me tire de mes conjectures. — À table ! Dépêche-toi, ça va être vite froid. La soirée est banale, très banale. Après le dîner nous regardons une émission de reportages tout en vaquant aux taches habituelles, un coup de balai, le repassage d’une tenue pour le lendemain… — Tu as déjà rangé ta robe ?— Oui pourquoi ?— Comme ça ! Pendant quelques minutes je me demande pourquoi elle m’a posé cette question : a-t-elle remarqué quelque chose ? Je dévie la conversation vers un autre sujet et mes inquiétudes se dissipent. Je me couche la première et je prends mon livre. Il m’est difficile de me concentrer sur ma lecture car les événements de la journée hantent mon esprit. Bénédicte entre dans la chambre. Au lieu de passer de son côté du lit, elle vient se planter à côté de moi. C’est une des façons qu’elle a de me faire comprendre qu’elle a envie qu’on fasse l’amour. Je suis contente qu’elle me sollicite. Ce rituel des soirs de semaines, ...
... bien rôdé entre nous, va me permettre de penser à autre chose. Sans quitter mon livre des yeux et sans rien dire je caresse l’arrière de ses genoux du bout des doigts de la main droite. Je sais qu’elle est très sensible à cet endroit. C’est elle qui, rapidement, me retire mon bouquin des mains et m’embrasse voluptueusement. Nos bouches se déparent et je profite qu’elle soit encore debout pour lui ôter son tee-shirt. Ses seins lourds devant moi me font envie, je prends un de ses mamelons en bouche. Je sens sa main se glisser sous la couette vers mon entrejambe. J’écarte largement les cuisses pour lui faciliter l’accès à mon sexe ; la nuit je ne porte rien d’autre qu’un débardeur en coton. Sa position, penchée au-dessus de moi, est inconfortable. Je me glisse vers le milieu du lit pour lui laisser la place d’y entrer. — Allonge-toi bien, me dit-elle d’une voix que le désir a rendue un peu rauque. Je me coule vers le bas du lit, bien à plat. Sa cuisse gauche passe au-dessus de mon visage, son sexe vient se plaquer sur ma bouche, je me concentre sur le plaisir que j’ai envie de lui donner. Le soixante-neuf que nous ne cherchons pas à faire durer nous conduit vite vers l’orgasme. Elle jouit la première. Son plaisir s’écoule en abondance dans ma bouche et je fais en sorte de ne pas en perdre un goutte. Dans ces moments-là, il m’excite beaucoup de nettoyer soigneusement son sexe avec ma langue. Nous nous retournons de manière à ce que ce soit elle qui soit sous moi. Ainsi je peux ...