1. La Muse (21)


    Datte: 04/11/2018, Catégories: Voyeur / Exhib / Nudisme

    ... ; je remis pudiquement le pan rebelle, mais il se rouvrit aussitôt. Je jetai un coup d’œil à notre homme qui, troublé, détourna le regard en tentant de masquer une fausse gêne, preuve qu’il nous matait bien. Je lâchai la main de Caro qui la posa immédiatement sur ma cuisse. Cette main curieuse se promenait tranquillement, repoussant jusqu’au pli de l’aine le tissu de mon vêtement. Ma main se glissa entre ses cuisses, les forçant à s’ouvrir. Dans le reflet de la vitre, je voyais notre homme, immobile, le regard ancré sur nous. À mon tour je le fixai. Cette fois il ne détourna pas les yeux ; sa main et son regard m’appelaient ; un haussement d’épaule, un sourire de désolation et un regard vers Caro pour lui dire « Désolée, je suis lesbienne... » puis un sourire, des yeux qui roulèrent et une langue passée sur mes lèvres pour lui dire « Profite. Regarde, mec ! ». L’homme sembla comprendre et se cala dans son siège ; la boursoufflure de son pantalon reflétait son excitation ; j’entraînai Caro dans une galoche interminable. stusjjcn Cette fois, ma main passa par l’échancrure de sa robe pour lui malaxer un sein ; ses tétons durs comme la pierre pointaient à travers sa robe. Elle défit encore deux boutons de mon trench, passa sa main dans mon string et fouilla mon intimité ; l’envie montait en moi, j’ouvris les jambes. Nous nous embrassâmes encore et encore. ...
    ... Nos langues jouaient ensemble, nos doigts fouillaient dans nos strings ; la ceinture du mien craqua ! C’est sûr, l’homme avait vue sur ma minette. Quelque chose que je qualifierais d’un mini-orgasme me fit vibrer : faire ce genre de chose était une première pour moi. Je fermai les yeux pour ne plus rien voir ; nous étions en train d’offrir à l’homme et à Georges le plus beau spectacle d’exhibition que nous n’ayons encore fait. Au moment où je glissais ma main dans le string de Caro, l’homme disparut. Quand il revint, rouge et visiblement soulagé, nous nous étions déjà rajustées et nous bouquinions tranquillement. À l’entrée en gare, il nous descendit nos valises et nous souhaita une belle journée, sous le regard amusé de Georges. Nous voici au buffet de la gare pour un rapide déjeuner. — Dites-moi, cela vous arrive souvent de faire ce genre de chose ? Parce que vous allez me faire mourir d’une crise cardiaque ! nous demanda Georges. — Ça arrive... Vous avez aimé au moins ? Et puis votre cœur est solide, vous n’avez rien à craindre. — Si j’ai aimé ? C’était une pure merveille ! Vous dégagez une sensualité hors du commun. — Nous vous le referons en mieux, mais en privé. Alors, vous avez de quoi écrire maintenant ? — Oh, ça oui, et j’ai déjà commencé. Un dessert, un café et un taxi plus tard, nous étions à la réception de l’« Hôtel des Artistes ». [À suivre] 
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