1. Aller simple pour Rio (3)


    Datte: 06/08/2017, Catégories: BDSM / Fétichisme

    Je me réveille d’un bond le jour est levé, j’ai dormi d’une traite mais je me sens aussi épuisé que la veille et le corps perclus de douleurs. Pierre est déjà levé et c’est l’odeur du café qui m’a réveillé. Je me sens un peu gêné, je ne sais pas trop quoi faire ni dire. Après un tour aux toilettes je le rejoins à la cuisine où il me demande d’emblée ma réponse. Je suis cueilli à froid, je n’y ai pas vraiment pensé cette nuit et je suis encore à moitié endormi. Je dois lui répondre, et je souvenir de la veille reste vraiment fort tout comme les tiraillements dans mes couilles ou mes fesses et je lui réponds que je souhaite rentrer. Je pensais qu’il allait s’énerver. Ai lieu de quoi il m’explique que sa proposition n’était en rien intéressée pour lui, parce que là où il voulait m’envoyer ce sont des relations hors normes qui ne lui conviennent pas, mais qu’il pense sincèrement que cela me conviendrait et que là est ma place. Il me dit que 99% des gens ne vivent pas leur vie, obéissent à des mantras métro boulot bébé dodo sans chercher ce qui est vraiment bon pour eux, ce qu’ils sont faits pour vivre. Dans le 1% restant il y a tous ceux qui s’éclatent dans leur vie quelle qu’elle soit, et parmi certains c’est de s’éclater dans une sexualité hors norme, dans des émotions sans cesse renouvelée, dans une transgression inimaginable pour les 99% restants. Lui, Pierre, voulait me donner cette chance sachant que lui s’éclate grandement, préférant ne pas se marier pour avoir mille et ...
    ... une aventures toutes plus exotiques les unes que les autres, moi ayant été une de celles-là. Mais c’était mon choix, j’aurais du y penser, parce qu’étudier ne semble pas être mon karma, mais que très clairement je suis fait pour servir, subir une loi extérieure, donner du plaisir sans en prendre. Je n’ai rien pu répondre et dans la voiture qui nous amène à l’aéroport je cogite tout cela. Surtout je repense à mon studio parisien, à ma solitude totale, et au fait que depuis toujours j’attends quelque chose. Je le sais bien, et je me demande si ce n’est pas cela. D’un autre côté c’est juste un mois, cela peut être intéressant au moins pour mieux me connaître. Je suis mal, j’ai déçu Pierre et je me dis que je me suis peut être trompé. Arrivé au parking, je retrouve les sensations de la veille lorsqu’il m’a pris sur son capot. Ce n’était qu’hier, c’est fou ! D’une voix tremblotante je lui demande s’il veut bien me violer comme la dernière fois sur le capot, puis m’envoyer ensuite dans son hacienda ? Je me rends compte que je me suis trompé. Pierre me regarde longuement. Il me précise que là-bas il n’y a aucune limite, aucune règle sinon que je dois une absolue obéissance et que je n’aurais le choix de rien. Que le mois ne peut être raccourcis et que lui Pierre ne me récupèrera que dans un mois. Je lui dis oui à tout, que je suis consentant, que je le remercie, les larmes coulent, je suis en perdition. Pierre me sort de la voiture, le capot est brûlant mais il n’en a cure, il me ...
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