1. Aller simple pour Rio (3)


    Datte: 06/08/2017, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... de l’esclave, avec l’exécution parfaite des gestes attendus, et une phase d’apprentissage des punitions que je sache ce à quoi je m’expose et que je fonctionne par la crainte et la terreur, plutôt que par mon propre plaisir. Celui-ci sera annihilé, je devrais apprendre à ne vivre et ne jouir que par et pour mon Maître ou ma Maîtresse. Elle me dit que c’était d’ailleurs quelque chose de nouveau que d’éduquer ainsi un esclave sans savoir à qui il serait confié. Je ne m’étais pas posé la question d’autant que dans mon esprit je récupère ma liberté dans un mois et que je reprends les cours ensuite. Plein de questions se bousculent dans la tête, je ne me pose pas celle de savoir ce que je fais là, mais plutôt ce que je vais subir comme transformation, ou quelles seront les punitions. Maîtresse, puisque c’est ainsi que je dois l’appeler, m’indique que je n’aurais jamais le droit de jouir, et si j’en avais envie, je pouvais le faire maintenant devant elle avant d’entrer dans une totale abstinence. Interloqué, je relevais la tête pour me prendre une gifle monumentale qui me fit valser sur mes genoux douloureux. Je n’avais pas le droit de lever le regard sur Elle si sur quiconque, je n’étais qu’un déchet de l’humanité et qu’elle allait prendre plaisir à faire de moi une loque et à me détruire. Le déferlement de violence me surprit, contrastant avec le ton neutre auparavant, et je me ratatine un peu plus. Oh oui je crois que j’aimerais bien jouir, j’ai toujours envie de jouir en ...
    ... fait, mais là je n’ose pas, c’est vraiment indécent, et je me dis que cela la calmera peut être. En fait, elle s’en moque, il est temps de commencer me dit-Elle. Tiré par les cheveux et toujours à 4 pattes, je La suis dans une pièce attenante. J’ai les yeux rivés sur ses chaussures pour essayer de suivre son rythme. La pièce est sombre et je mets du temps à m’accoutumer, sans vraiment distinguer l’ensemble des éléments qui s’y trouvent. Je suis agréablement surpris du revêtement de plancher qui est rembourré et du coup très doux pour mes genoux déjà rouges et écorchés. Maîtresse m’indique de sa voix neutre que je vais d’abord subir quelques jours de mise en condition, sans que je ne comprenne de quelle condition ce sera, ni ce que je vais devoir subir. A genoux, le regard bien baissé, je comprends sans qu’Elle n’ait besoin de me le dire, que parler m’est interdit. Je me sens tellement intimidé, et bizarrement attiré par cette femme qui m’aurait sans doute parue assez neutre dans une autre circonstance. Mais Ses mots sont impérieux, sa façon de faire m’excite au plus haut point, son détachement et finalement son absence d’intérêt pour moi sont tout autant humiliants, qu’excitant. Je ne La connaissais pas il y a une heure, et je suis nu, avec Elle pour tout contact. Elle prend une cordelette en coton noir et me fait un savant nœud avec mes poignets pour les attacher serrés. Je ne peux les bouger d’un millimètre mais la circulation n’est pas coupée. Un bruit mécanique et un crochet ...
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