1. Aller simple pour Rio (3)


    Datte: 06/08/2017, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... partout, mes fesses sont offertes et tendues par la position tout recroquevillé. Je sens Maîtresse laisser la cravache reposer sur celles-ci sans doute pour me prévenir que je n’en ai pas fini. Je voudrais partir, pleurer, mais je ne peux rien faire. Les coups sont donnés lentement cette fois ci, peut être un coup toutes les 30 secondes. Je les ressens dans tous mes os et tout mon corps, j’ai le sentiment d’être battu avec une batte de baseball. Et je ne peux absolument rien faire. Subir, et c’est sans doute ce que je dois comprendre, je ne suis rien et je suis juste bon à subir. Je l’ai compris, je l’ai acceptée alors pourquoi continuer. Je donnerais tout pour un peu d’eau. Les coups s’arrêtent, enfin, je peux réguler ma respiration. Mais j’ai peur, j’ai besoin de ma maman, ou plutôt d’une maman la mienne ne s’étant jamais occupée de moi. J’ai envie de me blottir dans les bras de Maîtresse. Envie de sentir sa main sur mes cheveux. Le temps semble s’étirer indéfiniment, parfois je panique, souvent je divague, je n’arrive même pas à me fixer sur quoi que ce soit. J’essaie de me répéter mon nom et qui je suis mais c’est de plus en plus vague. Parfois je dors, enfin je crois, j’ai le dos démoli. Je ne réalise pas vraiment je sens une main qui dégonfle mon bâillon, c’est un tel bonheur, le long cylindre caoutchouteux sors de ma bouche qui reste irrémédiablement ouverte, les muscles complètement tétanisés. J’ai la gorge horriblement sèche, c’est terrible. La main desserre ...
    ... maintenant la cagoule qui m’oppresse et me rend aveugle. J’ai l’impression de mieux respirer à chaque desserrage de lacet et quand elle est enlevée je crois que je pourrais avoir un orgasme tellement je me sens mieux, comme revenir à la vie après un voyage épouvantable. Enfin le collier est desserré puis enlevé. Je bouge la tête fait quelques mouvements, je vois les pieds de Maîtresse et instinctivement je les embrasse avec ferveur pour la remercie de me libérer ainsi. Je sais que je ne dois pas parler mais j’espère que j’ai le droit d’exprimer mon infinie reconnaissance. Elle me laisse faire, je me dis que j’ai eu raison. Puis Elle s’accroupit pour être à ma hauteur, me lève la tête avec sa main gantée. Je n’ose la regarder, pas simplement parce que c’est interdit, mais tout simplement je suis intimidé, je ne suis rien et Elle est tout. Elle m’ordonne de la regarder, je n’arrive pas à fixer son regard, mes yeux baissent instinctivement ce qui la fait sourire. Une journée entière que je suis attaché, je ne sais pas quoi en penser, cela me semble terrible, mais je ne pense pas vraiment. Elle me tend deux gamelles sans plus me détacher, une remplie d’un liquide malodorant et douteux, l’autre d’une pâtée pas plus appétissante. J’ai 15 minutes pour tout manger et boire, je dois boire doucement progressivement. J’ai atrocement soif, mais le liquide me paraît vraiment sale. Elle répète don ordre d’une voix forte, je ne réfléchis pas et je bois. C’est amer, je ne sais pas ce que c’est, mais ...
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