1. Une curiosité de provinciale


    Datte: 13/11/2018, Catégories: ffh, inconnu, grosseins, fépilée, fête, soubrette, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral historique, historiqu,

    ... admises.— Ne me chagrinez pas. Je sais bien que je ne suis qu’une servante.— Je ne voulais pas te blesser. Mais admets mon étonnement.— Qui vous dit que j’y allais en tant que soubrette ?— Tu excites mon intérêt. Raconte-moi donc tout.— La première fois que j’ai été à la Cour, c’était au printemps de l’année passée. Il y a souvent des bals à la Cour. Des grands bals organisés à certaines occasions, où toute la Cour parade sous le regard amusé du Roi, où les femmes rivalisent d’élégance avec des robes, des bijoux et des parures merveilleuses, où les hommes, pas moins élégants, rivalisent d’esprit. À un tel bal, je n’ai jamais pu participer. Mais parfois, on donne aussi des bals privés, organisés par l’un ou l’autre prince ou marquis. Ce soir-là, Madame votre mère avait été conviée à un bal costumé qui se déroulait dans un des salons d’apparat. Elle était déguisée en sultane. Je l’avais accompagnée pour lui servir d’habilleuse. Il faut dire que son costume était si exigu qu’il lui fallait de l’aide pour l’ajuster à son corps. Elle était splendide, assurément la plus séduisante de toute l’assemblée.— Le Roi était-il là ?— Le Roi ne participe d’habitude pas à ce genre de soirée. Mais il adore se travestir ; qui sait s’il n’honorait pas le bal de sa présence sous un habile déguisement ? Je peux vous dire en tout cas que s’il était là, il a dû comme tout le monde chercher à savoir qui se cachait sous ce masque de courtisane arabe. Mais Madame votre mère fut assez intelligente pour ...
    ... ne pas révéler son identité.— Est-ce si important ?— Dans notre société, il y a deux mondes. Le monde public, celui des convenances, celui où la morale et la décence commandent la rigueur. Et le monde caché, celui où toutes les licences sont permises, celui des débauches, celui de la liberté des mœurs. Celui qui oublie la frontière entre ces deux mondes risque la déchéance : tout est permis dans le second, pour autant que les convenances du premier soient respectées. Son costume de sultane était extraordinaire, et plus d’un curé se serait étranglé en la voyant ainsi parée : ses épaules étaient nues, sa poitrine était couverte d’un simple voile d’organza mauve presque transparent. On devinait ses tétons dressés sous le tissu. Son dos, son ventre étaient dénudés. Elle portait une large ceinture de soierie brodée d’or, qui soutenait une espèce de pantalon, coupé dans le même tissu d’organza. Évidemment, le tissu révélait plus qu’il ne cachait. Pour couronner le tout, elle avait les bras et les chevilles ornés d’une quantité incroyable de bracelets dorés qui tintaient à chacun de ses mouvements. C’était très beau. Il y avait un petit orchestre de chambre qui jouait des menuets. À un certain moment, ils ont entonné une mélodie très particulière. Je suppose qu’il s’agissait d’un air oriental. Quand elle a commencé à danser à la manière des courtisanes arabes, toute l’assemblée s’est figée pour la contempler. Certains la conspuaient de montrer tant de nudité, mais la plupart, sous ...
«12...456...11»