1. Section TG (10)


    Datte: 15/11/2018, Catégories: Transexuels

    17- Je repassai le lendemain par le siège du SIS, où je rencontrai le supérieur de Tara surnommé John Steed. Je lui fis mon rapport, insistant sur l’aide cruciale de Tara dans la réussite de ma mission. Il m’accorda autant d’intérêt que lors de notre première entrevue et me souhaita un bon retour avec tout le dédain dont il était capable. Tara me raccompagna à la gare de Saint-Pancras et me remercia pour ces deux jours sur le terrain. Et aussi pour le plaisir que je lui avais donné la veille. On se promit de nous revoir très vite. Je rentrai au quartier général et allait trouver directement Sophie Garan ma chef. Elle me félicita pour la réussite de ma mission et me dit que les éléments trouvé sur le PC de Steve Lohar étaient des plus prometteurs. Par contre, elle ne me demanda rien quant à la façon dont j’avais œuvré. Le résultat était là et c’était tout ce qui l’intéressait. Elle me donna quartier libre pour le reste de la journée. Je fis une balade dans les rues de Paris et rentrai tôt le soir. Vanessa n’était pas là. Je dinai au self et me couchai tôt. En calculant, je constatai que je n’avais pas beaucoup dormi pendant ce séjour londonien. Je commençai ma journée par une heure d’exercice en salle de sport. Moi qui n’avais jamais aimé l’exercice, c’était devenu non seulement une habitude mais aussi un besoin. Je croisai le major Valeur qui me demanda de nos nouvelles. Je lui racontai mon stage parachutiste et donnai le bonjour du lieutenant instructeur, puis, sans entrer ...
    ... dans les détails, je parlai de mes missions. — Merci, dis-je, alors que le major quittait la salle. — Merci pourquoi ? — Merci pour votre enseignement. — C’est mon boulot. — Peut-être. C’est vrai que je vous ai haï du début à la fin. Mais maintenant, je comprends et j’apprécie. J’ai gagné une confiance en moi que je n’ai jamais eu et que je n’aurai jamais eu si j’étais resté moi. Alors merci. — De rien, petite. Prends soin de toi, répondit le major, visiblement troublé. — Il faudra qu’on se fasse un combat un jour. — Quand tu veux, je suis ton homme ! Je repris mes activités d’analyse de renseignement en attendant ma prochaine mission. Mais je ne perdais pas vue non plus mon idée de retrouver Fabien. Je refis mes recherches, mais à chaque fois, je me retrouvai avec des accès interdits. Certes, on nous avait inculquée des bases en informatique, et même si c’était mon métier d’avant, je n’avais pas suffisamment de compétence pour passer outre ces barrières. Il me fallait de l’aide, de préférence extérieure, un spécialiste de la pénétration des systèmes informatiques, le genre de un pro qui n’a pas pignon sur rue, un hacker que je pourrai séduire. Un hacker gay de préférence. La perle rare donc. Mais j’avais quand même accès aux fichiers des criminels plus ou moins délinquants et plus ou moins notoires. Et les hackers avaient leur propre base de données. Mes recherches remontèrent quelques noms. Mais un seul pouvait m’intéresser. Un certain Pierre Belmont dit Hack’Saur. Il était ...
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