1. Au Blue Lagon...


    Datte: 18/11/2018, Catégories: fh, fplusag, boitenuit, toilettes, volupté, Oral préservati, pénétratio, fdanus, fsodo, init,

    Max, moulé dans son jean, laisse se refermer brutalement la porte de l’ANPE. Une fois encore, il marmonne tant sa colère est forte. À 24 ans, sans emploi, sans diplômes et sans beaucoup d’argent, la vie lui paraît bien triste. Pas question de faire des dépenses excessives, pas question non plus de se traîner une meuf et encore moins question de payer pour l’amour. Non, Max, il n’a vraiment pas de chance, en ce moment ! Même pas un petit boulot de coursier à se mettre sous la dent, c’est dire. Il marmonne et maugrée que cette fin de mois… ça va être chaud. Tout en remontant vers Montparnasse, Max jette de temps en temps un œil vers les vitrines. Mais rien ne semble le sortir de sa colère qui gronde en lui et surtout pas les quelques vitrines de sex-shop qu’il croise sur son chemin. Les mains au fond des poches, ses doigts roulent en boule un billet de 10 euros. Un des rares billets qu’il a pu arracher à son compte en banque. Raclant rageusement le talon de ses baskets sur l’asphalte du trottoir, il dépasse aussi une énième entrée de bar, baissant consciencieusement la tête pour éviter d’être attiré par l’odeur d’une bonne et fraîche bière. Plus loin, son oreille est attirée par la sonorité d’un accordéon… et devant la porte close, il marque un temps d’arrêt. Un long temps d’arrêt. Il écoute les airs de musette qui s’échappent par les vasistas entrouverts. De temps en temps, la porte s’ouvre. Le son de la musique lui arrive clair et net. La porte laisse passer des femmes - ...
    ... plus très jeunes, pense Max - et, par l’ouverture rapide, il peut distinguer une entrée type boîte de nuit. « Ça fait longtemps que t’es pas rentré dans une boîte ! » pense-t-il. Et puis tout d’un coup, sans plus réfléchir, il se dirige vers la porte, la pousse et entre pour la première fois de sa vie, au Blue Lagon. Une accorte jeune femme l’accueille. — Bonsoir…— Bonjour…— Une entrée ? Non accompagnée ?— Heu ! Oui… enfin, c’est combien ?— Ben, c’est marqué là, indique l’hôtesse. 8 euros avec une boisson. Max sans réfléchir, sort son billet de 10 euros et le sacrifie. Muni d’un billet, il entre dans une grande salle, légèrement assombrie. Dans le fond, dominant toute la salle, sous des éclairages de scène, un petit groupe de musiciens. Un accordéon, une basse, une batterie, un saxo, un clavier. Sur la vaste piste, plus qu’à moitié vide, quelques couples chaloupent au son d’un tango argentin. Quelques femmes dansent entre elles. Max se dit que la moyenne d’âge est particulièrement élevée, mais bon, jamais il n’a mis les pieds dans un tel établissement, alors… Il se dirige ensuite vers le bar et commande une pression. Puis, le dos au comptoir, les deux coudes sur le zinc, il contemple la salle. C’est vrai que les femmes qui sont là ne sont plus de la première jeunesse. Mais certaines tiennent dans leurs bras des cavaliers, élégants, jeunes. Max contemple ses drôles de couples. Chaque garçon, soigné de sa personne, chaussures vernis, pantalon noir, veste et cravate, porte à la ...
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