1. Au Blue Lagon...


    Datte: 18/11/2018, Catégories: fh, fplusag, boitenuit, toilettes, volupté, Oral préservati, pénétratio, fdanus, fsodo, init,

    ... défaut… Max le fixe avec encore plus d’attention, sans réellement comprendre. Voyant que son interlocuteur a besoin d’éclaircissements, le taxi boy reprend. — Ben quoi, t’as jamais entendu parler des gigolos ?— Heu… si, bien sûr ! Max en prononçant cette dernière phrase hausse les épaules, c’est qu’il ne faudrait pas non plus le prendre pour une truffe, quoi ! Bien sûr qu’il sait ce que c’est un gigolo, mais c’est vrai qu’il ne pensait pas que cela existait réellement. Enfin, ici. À Cannes ou bien à Monte Carlo, oui, mais ici à Montparnasse ! — T’as qu’à emballer…— Oui, mais où ? Ici ?— Ben oui ici ! Tu vois, si tu ne danses pas, fais comme les mecs qui sont assis là-bas, à l’autre bout du comptoir. Tu poses tes clefs de voiture ou d’appartement à côté de ton verre et t’attends.— Mais je n’ai pas de voiture !— On s’en fout ! C’est juste… une convention. Un signe de reconnaissance quoi, pour dire que t’es libre, prêt à partir pour l’aventure…— L’aventure ?— Ouais… enfin, pour un petit moment ou plus si affinités… Tu vois ? Max ne voit rien. Il n’imagine même pas ce que ces termes, ce vocabulaire peut représenter. Les deux hommes se taisent un instant. Puis à voix plus basse, Max, interroge : — Et on peut se faire de la tune ?— Bien sûr !— Et tu sais combien ?— Ben, j’ai plusieurs copains qui font ça, ils peuvent se faire entre 100 et 150 par après-midi…— Hein ! 150 ? Mais ils font quoi ?— Comment, ils font quoi ? Mais tu sors d’où toi ? Des jupes de ta mère ou de l’ANPE ?— ...
    ... Ben, de l’ANPE ! Le garçon le contemple, avec une certaine commisération, comme pour lui dire « Ah, je comprends mieux ! », mais il enchaîne sur le ton de la confidence, en se penchant vers l’oreille de Max. — Tu fais comme avec ta copine… tu flirtes, tu caresses, t’embrasses, tu pelotes et si la dame le demande, tu couches… Plus ça dure, plus les prix sont élevés. Max a ouvert grand ses oreilles. — Et tu crois que je peux ?— Ben, ouais, si ça te tente… Puis, glissant un œil vers le bout du comptoir, il ajoute : — Profite, il n’y a personne en ce moment. Max, tourne la tête vers la zone désignée. En effet, un jeune boutonneux, un verre de Perrier devant lui, un trousseau de clefs posées à côté, semble s’ennuyer ferme. Après quelques hésitations, Max transporte son verre de bière et va s’accouder non loin de lui. De sa poche arrière, il tire sa clef d’appartement et négligemment la couche sur le comptoir. Il sent monter en lui une rougeur. Ses mains deviennent moites. Son cœur bat la chamade. C’est bien la première fois qu’il tient ce rôle. Avec une certaine angoisse, il attend. Il cherche à calmer sa respiration. De temps à autre, il jette un œil vers le blondinet. Mais lui reste le regard obstinément fixé sur son verre. De nouveau, il tourne le dos au comptoir et inspecte la salle. Sur les côtés, de petites tables basses sont encadrées avec des banquettes de velours rouge. Quelques unes sont occupées par des couples, âgés, d’autres par des femmes seules ou regroupées. Rares ...
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