Au Blue Lagon...
Datte: 18/11/2018,
Catégories:
fh,
fplusag,
boitenuit,
toilettes,
volupté,
Oral
préservati,
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
init,
... boutonnière un macaron. Comme le client qui est à côté de lui et qui commande une eau minérale. Max l’observe de plus près, mais n’ose rien demander. L’insistance de son regard doit se sentir car l’homme se tourne vers lui et l’interpelle : — Hé ! Man, tu veux ma photo ?— Heu… non. Je regardais ton badge…— Et alors, tu sors d’où, toi ? Tu n’as jamais vu un badge de taxi boy !— Un quoi ?— Un badge de taxi boy…— Heu… non. C’est quoi ? L’homme le regarde un peu ahuri. Et enchaîne : — Ben, ici, les femmes peuvent venir sans cavalier. Sur place, elles trouvent des garçons qui les font danser. Et en plus, elles paient ! ajoute-t-il en rigolant. Max reste coi. Surpris. Jamais il n’avait entendu parler de taxi boy. Lui qui n’a jamais aimé véritablement dansé, voilà qu’il serait presque à le regretter. — Et comment tu fais, demande Max, pour devenir taxi machin ?— Taxi boy ! Ben, si tu sais danser, tu t’inscris à l’entrée. On te donne un badge et voilà.— Oui, mais t’as dit qu’elles payent…— Ben oui, elles prennent des tickets. Ensuite, une femme t’invite pour une danse, elle te donne un ticket. Quand tu en as marre, tu vas à la caisse, tu rends ton badge et tu échanges tes tickets contre de l’argent.— T’es bien payé ?— Bof, en général tu peux te faire dans les 50 euros si t’es un bon danseur et si t’as pas peur pour tes pieds.— 50 euros ! Eh, pas mal… par semaine ?— Non, par après-midi. Après tu viens quand tu veux, tu danses ce que tu veux, tu pars quand tu veux… bref, la liberté. ...
... Excuse, moi j’y retourne. Max sirote sa bière, pensif. Pensez donc, 50 euros par après-midi ! C’est que ça fait rêver ! Mais les pensées de Max sont vites arrêtées par les mouvements qui se déroulent sur la piste. L’orchestre a entamé une valse musette. Et si Max peut danser le rock ou bien ces danses qui se pratiquent en groupe serré sur une piste minuscule et qui ne demandent rien d’autre que de gigoter dans le rythme de tout le monde, en danse de salon, il est nul. Il se voit mal entamer le moindre pas de danse « classique », de celle que pratiquaient ses parents et arrières grands-parents. Alors, Max se contente pour l’instant de regarder, de pousser un long et profond soupir et de siroter doucement sa bière. Il en est à la moitié de son bock, quand son compagnon de comptoir revient. Le visage rouge, le souffle court, s’épongeant le front avec un mouchoir, il s’empare du verre qu’il avait laissé là et, comme si de rien n’était, reprend la conversation avec Max, après l’avoir toisé. — Tu ne sais pas danser ?— Ben, ces danses là ?… Non.— Tu cherches du travail, hein ? Max le fixe droit dans les yeux, par défi. C’est sûr qu’avec sa dégaine, son âge, ceux qui bossent sont dans des bureaux ou des ateliers à cette heure là de l’après-midi et pas accoudé à un comptoir de bal musette. — Ben, ouais. Avoue Max, un peu penaud quand même.— Tu cherches du travail mais tu sais pas danser… Alors, si t’as besoin de tunes, tu peux toujours venir ici, ce ne sont pas les occasions qui font ...