Rupture
Datte: 23/11/2018,
Catégories:
fh,
69,
pénétratio,
... moyenne, tu vas au travail ou bien je me marie. D’accord ? Que pouvais-je dire ? J’ai accepté. Robert est né le 27 mars 1998. Je voulais le détester, mais je craignais qu’Isabelle me délaisse. J’ai d’abord simulé de l’intérêt pour lui, mais rapidement je l’ai aimé. L’année de mes seize ans, mes notes de classe ont fléchi. Rien de catastrophique, j’avais la moyenne, mais je n’étais plus dans la tête de la classe. Quand est arrivé mon bulletin, Isabelle m’a demandé pour quelle raison je ne travaillais plus aussi bien. J’ai essayé de dire que j’étais amoureuse, mais que j’avais une bonne moyenne. Mais elle s’est mise dans une colère folle, m’indiquant qu’elle aussi avait été amoureuse et que j’avais refusé de la comprendre. Elle m’a rappelé le contrat que nous avions passé. Je me suis remise au travail sérieusement, mais je vous ai recherché pour que vous mettre en contact avec elle, vous vous seriez mariés et j’aurais été tranquille. Je suis venu vous épier : je vous ai vu au bras d’une femme, son bonheur était évident, vous aviez oublié Isabelle et refait votre vie. J’ai donc renvoyé mon amoureux, fermé mon cœur à toute sollicitation et repris la tête de la classe. À partir de ce moment là, avec Isabelle et Robert, nous avons formé un trio très soudé… jusqu’à sa mort. Ce jour là, Isabelle était partie faire des courses à Montpellier avec son amie. Le soir, j’étais dans la chambre de Robert et nous travaillions à ses devoirs. J’ai entendu sonner, des personnes sont entrées et ...
... il y a eu du remue-ménage. Mais je n’ai pas bougé. Après le départ des visiteurs, on m’a appelé, me demandant de descendre seule. Et là, j’ai appris la nouvelle… Mais comment annoncer à Robert que sa mère était morte ? On m’a chargé de le faire. Ce fut effroyable et pendant une semaine, tous deux, nous n’avons pas bougé de ma chambre, je ne suis pas allé à l’enterrement. On nous montait la nourriture, Robert couchait dans mon lit, gémissant et pleurant dans ses cauchemars. Et depuis, il est toujours avec moi. Voilà l’histoire de votre fils. » Robert a suivi ce récit avec beaucoup d’émotion. Mais malgré le silence d’Isa, ne dit mot. Elle laisse planer le silence deux minutes. Mais cette attitude la déroute. — Vous n’avez pas de question à me poser, rien à dire ? Vous pouvez parler maintenant.— Voulez-vous boire quelque chose ? Vous devez avoir soif après un si long récit. Un peu surprise par cette réaction, elle accepte un verre d’eau et attend. — Merci, lui dit-il, de m’avoir si bien renseigné. Je sais maintenant que j’ai un fils, qui ne connaît pas mon existence, qui tient à vous et que vous ne voulez pas abandonner. Mais tout de même il y a une chose que je ne comprends pas, pourquoi Isabelle a-t-elle accepté de me quitter sur la simple demande de sa nièce, une gamine de…— Douze ans.— Oui, pourquoi ?— Parce que je ne suis pas sa nièce, mais sa fille.— Ce n’est pas vrai, elle n’avait pas d’enfant, elle me l’aurait dit.— Si, elle m’a eu à dix huit ans, conséquence d’un amour ...