1. La Paillote, Pointe-Noire, RPC


    Datte: 24/11/2018, Catégories: hh, hbi, couleurs, inconnu, caférestau, nopéné,

    ... bras droit se dressent, et il le remarque. Ce qu’il ne voit pas – mais que je ressens comme un signe révélateur de mon émoi et d’un plaisir rare – c’est le durcissement de mes tétons. Alban me caresse maintenant la main, délicatement, de façon très aérienne ; je ne bouge toujours pas et le regarde dans les yeux, les paupières mi-closes d’aise. — Voici mon numéro de téléphone, Alex ; appelez-moi quand vous le souhaitez, j’aurai un très grand plaisir à vous écouter, et peut-être pourrons-nous nous revoir. Disant cela, il avait retourné ma main et me caressait la paume. Je suis aux anges mais réussis quand même à sortir une timide réponse d’une toute petite voix : — Oui, Alban, je… je vous appellerai.— Merveilleux, la vie est belle ! s’exclame-t-il en se levant et en quittant la salle.— À très bientôt ! ajoute-t-il en disparaissant. J’ai la tête vide, ou plutôt dans un cotonneux nuage ; ce qu’il vient de m’arriver est simplement surprenant, nouveau, intense et plaisant. Je suis béat. En débarrassant la table, le serveur me fait un grand sourire et jette un regard vorace sur mes tétons encore tout excités qui dardent sous ma fine chemise. Il est deux heures de l’après-midi ; je décide de rentrer au bureau malgré une forte envie de me promener sur la plage pour digérer non pas le repas, mais les délicieuses minutes qui viennent de s’écouler. Je croise Arthur qui me fait : — Tu es rayonnant, Alex.— Je viens de passer un excellent moment au restaurant, à la plage.— Alors tu as ...
    ... croisé une sirène ! me fait-il en me faisant un grand sourire éclatant de blancheur. Plongé dans mon travail l’après midi s’écoule rapidement et rentre à la case vers 19 heures. J’occupe une villa de location –une case en Afrique- non loin du bureau dans un quartier résidentiel tranquille. Après une bonne douche j’enfile une simple chemise légère, me prépare uneKronenbourg « col blanc » bien fraîche – j’aime moins laPrimus –, quelques snacks et m’installe sur la terrasse pour un moment de détente. Le bruit de la nuit (il fait nuit vers dix-huit heures car nous sommes proches de l’équateur) est particulier en Afrique. Il y a beaucoup de bruits d’insectes, de grenouilles… Mon voisinage est calme sauf le samedi soir, jour où en général on reçoit des invités, ceci particulièrement chez mes voisins les plus proches, Murielle et Marc, un couple de Français que j’ai rencontrés deux ou trois fois. Ils sont très « cool » et très agréables. J’ai remarqué que Marc me regardait très souvent pendant nos courtes conversations. Murielle est une jeune femme rousse très avenante, très communicante, belle et très sexy. Elle me semble aussi très délurée et coquine ; en fait, elle est simplement décomplexée. La nuit est plus claire, ce soir. La grande bâche grise des nuages de la saison sèche se déchire. Les étoiles apparaissent ainsi que quelques nuages blancs qui bientôt deviendront d’énormes cumulonimbus et déverseront de grosses pluies sur cette partie du continent. Avec la pluie, fini la ...