1. Exquise déchéance (1)


    Datte: 01/12/2018, Catégories: Trash,

    ... pouvoir me faire faire? La seule chose que je sais, c’est que je vais me faire baiser. Michel, mon mari depuis maintenant un an, et qui a cinquante deux ans. Trente de plus que moi exactement. Michel, qui est à vingt mètres de moi et qui m’observe depuis la voiture. Michel, qui joue avec mes nerfs, me rend dingue. J’ai rencontré Michel à la fac de psycho. J’étais en deuxième année. Vingt ans, et déjà une belle salope. Lui était un psychiatre réputé et intervenait ponctuellement pour donner des cours, des conférences. Je suis vite tombé sous le charme de cette homme mûr et soigné aux temps grisonnantes, et au charisme indéniable. J’étais une élève modèle, douée depuis l’enfance. Mais une bête me rongeait à l’intérieur. J’étais hyper-sexuelle. Toujours en manque. Jamais satisfaite. J’essayais de baiser à droite à gauche en dehors du cercle de mes connaissances. Mais trop souvent mes pulsions incontrôlables me poussaient dans les bras de mecs de la fac. En deux ans ma réputation commençait sérieusement à se dégrader. Et j’avais des comportements dangereux, comme me faire tirer par des types rencontrés cinq minutes plus tôt sur le parking ou dans les chiottes mêmes des boîtes de nuit. Il me fallait toujours plus me mecs, toujours plus de bites. Toujours plus loin, toujours plus glauque. J’ai donc décidé de consulter. Michel était peu souvent à la fac et m’inspirait confiance. C’est donc lui que j’ai décidé de voir. Et c’est là que tout a réellement commencé. Une longue et ...
    ... jouissive déchéance, dans laquelle je me vautre maintenant chaque jours. Je me souviens de cette consultation comme si c’était hier. Je lui ai tout balancé en bloc, presque d’une traite. Je voulais en finir avec cette addiction au sexe qui ruinait ma vie. Il m’a écoutée sans sourciller avant de m’expliquer que la démarche serait longue, que je devrais prendre sur moi, et qu’il faudrait coupler la thérapie avec un traitement anti-dépresseur. Il m’a dit que cette addiction serait toujours là, quelque part, comme un ancien fumeur, en quelque sorte. Je me suis effondrée. J’ai pleuré. Puis il ma dit qu’il y avait peut être une autre solution. Plus facile. Mon esprit s’est éclairé. Je me souviens de notre conversation comme si c’était hier: — Vous savez Mademoiselle Duclos... Il existe peut-être une autre solution à votre problème... -Vraiment? J’étais toute ouïe, penchée en avant sur le bureau d’acajou, mes yeux plantés dans les siens. -Une solution plus facile... Ou disons... Moins difficile. Attention, ce ne sera pas totalement sans difficultés. Il faudra faire quelques sacrifices. Et notamment changer radicalement de vie. Soudain inquiète je lui ai demandé de poursuivre. -Vous pouvez combattre vos pulsions toute votre vie... Ou y céder. Sans condition. Et obtenir satisfaction. -Vous... Vous êtes sérieux? -Très. dendaaij L’inquiétude commençait à se dissiper et une sensation bien familière envahit mon bas ventre. -Co... Comment faire? L’urgence devait se lire dans mon regard. Michel a ...