1. Un ascenseur nommé désir


    Datte: 01/12/2018, Catégories: fh, inconnu, voisins, parking, ascenseur, volupté, fsoumise, hsoumis, Voyeur / Exhib / Nudisme facial, Oral préservati, pénétratio, jeu, sm, attache, humour,

    ... tête avec un demi-sourire amusé. À compter de ce jour, j’ai su qu’il serait possible de renouer le contact, à condition de ne pas brusquer les choses. Mais il fallait que je retrouve une image d’homme civilisé, fréquentable, à qui elle puisse adresser la parole. Le problème, c’était la limite : où s’arrêtait son bon goût et où commençait mon ridicule ? J’allais devoir tester… Et j’ai testé. Mes collègues de travail et mon entourage n’ont pas dû comprendre d’ailleurs : je suis passé du jour au lendemain des chemises de prêt-à-porter classiques aux chemisettes d’Outdoors Oxbow en passant par un impossible costume du genre "Vendeur de photocopieurs". Tous les clichés de ma "garde-robe" y sont passés. Tout de même, je n’ai pas essayé le style drague-queen. Au fil des jours, il y a eu des hochements de tête polis, des grimaces, des bonjours accompagnés de sourires de Joconde puis des regards du coin de l’œil. Me regardait-elle vraiment ? Je n’en suis pas sûr. Même si j’ai cru déceler que la direction d’un de ces regards a ciblé un jour le bas de mon dos. En même temps, j’ai constaté que je n’étais pas le seul à ajuster mon apparence : un soir où j’ai raccompagné au bas de l’immeuble des amis un peu bruyants, après un apéro qui s’était éternisé à évoquer des souvenirs de gamelles d’anthologies à ski hors-piste, elle nous a croisés dans le hall. Elle a eu un petit rire amusé en nous regardant d’un air moqueur. Elle a dû nous prendre pour des footeux de salon car deux d’entre ...
    ... nous portaient des maillots de sport. Je n’ai pas pu m’empêcher de penser, en nous regardant tous, qu’il ne nous manquait que les charentaises à crampons et le pack de bières. Une chance : ils n’ont fait de remarques ni sur son minishort, ni sur les superbes cuissardes de cuir qui affinaient (comme si c’était nécessaire) ses jambes magnifiques. Son petit boléro d’angora noir, assorti à ses cheveux de jais, m’a bien plu lui aussi. Cet ensemble lui donnait des airs d’échassier gracieux, au plumage délicat et flouté, prêt pour une parade nuptiale. J’ai enfin osé l’accoster un matin dans la cour de l’immeuble. C’était à l’aube bien entamée d’un retour de boîte de nuit. Je m’y étais défoulé avec mes amis. Mais une fois n’est pas coutume, c’est moi qui avais joué le rôle du dromadaire (celui qui ne boit pas) cette nuit-là. Je n’ai donc pas eu à redouter des excès d’enthousiasme dus à des excès de boissons pour lui parler. Tina se préparait à partir faire son jogging dans la brume du petit matin. Elle finissait ses échauffements. Elle avait intérêt à ce qu’ils soient efficaces car ce n’est ni son corsaire moulant, ni sa brassière de sport genre "Wonderbra" qui allaient lui tenir chaud. J’ai d’abord tenté de m’excuser : — Je veux vous dire, pour l’autre jour…— N’en dites rien, monsieur Sirefroidi. Je ne veux pas en entendre parler. Elle connaissait mon nom ? Elle avait, elle aussi, cherché sur les boîtes à lettres ? Je lui ai obéi en enchaînant avec un compliment sur la marque de ses ...
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