1. Un ascenseur nommé désir


    Datte: 01/12/2018, Catégories: fh, inconnu, voisins, parking, ascenseur, volupté, fsoumise, hsoumis, Voyeur / Exhib / Nudisme facial, Oral préservati, pénétratio, jeu, sm, attache, humour,

    ... sur les boîtes. Le lendemain matin, en partant au boulot, j’ai croiséTina en bas de l’immeuble. Elle m’a fusillé du regard. Puis détournant la tête, elle m’a dépassé sans m’adresser un mot. Les yeux rivés droit devant elle. J’ai tenté un « B’jour mm…’moizelle ? » gêné qui n’a obtenu en réponse que l’écho du hall d’entrée et le claquement sonore de ses talons aiguilles sur le carrelage. Les coureurs cyclistes savent que la ténacité vient à bout des cols les plus ardus. Moi je savais que remonter dans son estime allait me faire plus transpirer que de gravir sans s’arrêter les trois faces du mont Ventoux. Et pourtant… Bien sûr, j’ai eu du mal à me concentrer sur mes dossiers durant toute cette journée-là. Et les ascenseurs (ces petits curseurs du bord des fenêtres de mon écran d’ordinateur) m’ont rappelé sans cesse l’épisode de la veille : j’ai essayé de retrouver son parfum, son visage si souriant lorsque la lumière s’était allumée, puis si dur après sa gifle. Et ses yeux… J’ai eu beaucoup de mal à reconstituer mentalement le puzzle de son visage. Probablement à cause de l’état de confusion qui était le mien la veille. Moi qui suis le roi des situations improvisées au boulot, là je ne savais pas comment faire pour renouer le fil. On s’est recroisés au hasard des activités de tous les jours : d’abord une première fois, un matin, dans la file d’attente de la boulangerie du quartier. Je l’ai aperçue devant moi et j’ai laissé quelques personnes s’insérer entre nous. Avait-elle ...
    ... senti ma présence derrière elle ? En sortant du magasin elle m’a lancé un rapide coup d’œil : elle n’a pas voulu laisser voir qu’elle m’avait reconnu. Et puis, il y a eu cette deuxième "première rencontre". J’allais, là encore, descendre ma poubelle du soir. Quand l’ascenseur s’est ouvert, elle y était. Elle m’a regardé avec des yeux écarquillés et les dents serrées. Cet éclairage qui clignotait encore comme des éclairs ne m’a pas incité à poser le pied à côté d’elle. Il était d’ailleurs hors de question de faire une deuxième prise de la première scène. J’ai bafouillé : — Excusez-moi, heuuu… Non, non, je ne vous cherche pas. D’ailleurs, je ne monte pas… Au revoir ! Elle n’avait rien dit. Et cet « Au revoir » n’avait pas de sens : la porte s’était refermée bien avant que je ne le prononce. Bizarrement, pendant que je parlais, j’avais eu l’impression que son visage se décrispait. Mais qu’en même temps, elle serrait les lèvres comme pour se retenir de quelque chose. En un éclair, j’ai compris en voyant mon reflet dans le miroir du couloir : je portais un T-shirt où était écrit en grosTrophée des Crapauds. C’est pour moi le souvenir glorieux d’une compétition VTT hors-norme. Mais dans cette situation, il m’a ramené au rang de "bouzeux du trou du cul du monde". Ce n’est pas étonnant que j’ai entendu des éclats de rire accompagner le bruit de l’ascenseur qui s’enfonçait dans les sous-sols. Je l’ai croisée le lendemain dans le hall. Elle m’a rendu mon bonjour d’un petit hochement de ...
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