1. Un ascenseur nommé désir


    Datte: 01/12/2018, Catégories: fh, inconnu, voisins, parking, ascenseur, volupté, fsoumise, hsoumis, Voyeur / Exhib / Nudisme facial, Oral préservati, pénétratio, jeu, sm, attache, humour,

    Le soir où cette partie de cache-cache a commencé, je dînais en tête-à-tête avec Patrick Poivre d’Arvor dans sa version Canal+. Comme beaucoup d’autres soirs d’ailleurs, depuis que Cindrella m’avait quitté. Elle est partie parce qu’elle en avait marre de nettoyer les traces boueuses de mes chaussures dans le couloir et de sentir ma transpiration jusque dans la salle de bain, quand je revenais de mes entraînements de VTT les samedis après-midi. En mangeant tout seul, j’ai ressassé les souvenirs de nos jeux nocturnes. Et même ceux de n’importe quelle heure du jour d’ailleurs : elle était toujours partante du moment que cela finissait fort. Par exemple en feu d’artifice sur la machine à laver. Ou encore en lessive à la main, pour tous les deux, en 69. J’ai eu du mal à finir mon repas de sportif sans le plaisir de pouvoir en parler avec elle. Pourtant je m’étais fait plaisir pour préparer mes efforts du week-end : j’avais amélioré l’incontournable assiette de pâtes fraîches en l’arrosant d’huile d’olive parfumée au basilic et de sauce aux tomates cerises que j’avais préparée moi-même. Après un yaourt saturé de miel de châtaignier, je me suis mis à débarrasser la table. Comme d’habitude, la poubelle a refusé d’ingurgiter les épluchures : j’étais bon pour une expédition jusqu’aux bennes à déchets du sous-sol. Rassemblant mon courage et les détritus, j’ai affronté la pénombre des couloirs de mon immeuble. J’ai appelé l’ascenseur. La porte de cet engin (pour l’instant bien ...
    ... innocent) s’est ouverte sur une silhouette. Elle était à peine visible sous l’éclairage blafard des tubes fluorescents qui clignotaient de fatigue dans la cabine. Je suis entré en tentant de ne pas gêner son occupant avec mon chargement. J’ai entendu une voix féminine me demander : — Vous allez au deuxième sous-sol ? Décidément, il fallait les changer, ces éclairages douteux : je ne m’étais même pas rendu compte que c’était une occupante, cet occupant. J’ai répondu : — Euh… Oui, oui, bien sûr. S’il vous plaît. Je me suis retourné vers elle en laissant la porte se refermer sur nous. Les vibrations de l’engin ont rallumé l’éclairage. Dans cette clarté toute neuve, j’ai découvert un visage que je ne connaissais pas. Il rayonnait d’un sourire rose délicieux et de deux yeux d’un bleu turquoise magnétique. Mais en fait, à quoi ressemblait-elle vraiment, à cet instant ? J’ai honte, mais je n’en ai pas de souvenir précis. Mon abstinence contrainte par plusieurs mois de célibat distordait ma vision des femmes, ce jour-là. Ça a soudain été pour moi une question de vie ou de mort de trouver un prétexte pour entendre à nouveau le son de sa voix. Comme c’était probablement une nouvelle locataire, je lui ai dit : — Bonsoir ! Vous avez emménagé cette semaine ? Je n’ai pas vraiment écouté sa réponse. Je n’ai entendu qu’une espèce de voix "off", comme dans les premiers films de Truffaut ou de Lelouch, à l’époque où ils essayaient de nous faire comprendre que les dialogues sont parfois superflus dans ...
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