1. Fresque divine


    Datte: 02/12/2018, Catégories: fhh, religion, cérébral, revede, Oral pénétratio, lettre, délire, lettres,

    ... était d’assister à une messe de ce culte chrétien. J’ai quitté un peu à regret les lieux pour partir à la recherche d’un temple plus contemporain. Je l’ai trouvé sans peine d’ailleurs, et si les rouges manquaient de vermeil, je fus littéralement assourdie par la puissance colorée qui m’a assaillie dans la nef. Les églises orthodoxes sont pleines d’une foule mystique baisant les icônes sous les yeux de popes aux yeux ardents, leur longs cheveux et barbes sombres balayant l’air pendant qu’ils psalmodient la messe face à l’autel. Leur vêture noire et leur toque leur donnent une solennité si profonde que tu restes hypnotisé de leurs prunelles brillantes, de l’expression habitée de leur regard. Ils font la messe et leur profil net découpe à l’autel une étrange esthétique bien loin d’être divine. De bout en bout j’ai assisté à la messe pourtant très longue, à la succession des iconophiles et fascinée de la jeunesse des prêtres. À les voir s’incliner et réciter de leur voix profonde la litanie je sentais fourmiller mes membres. Le foulard sur mes cheveux - obligatoire ici pour entrer dans l’église - caressait mes tempes et ma nuque d’un frôlement qui m’agaçait et m’électrisait tout à la fois. Ce sentiment érotique face à l’autel me laissait un peu décontenancée, avide de quelque chose que je ne connaissais pas et ne pouvais imaginer, tremblante d’un désir qui ne voulait pas se dire. Si je te disais que des pensées très méchantes m’ont effleuré alors l’esprit et que des popes les ...
    ... plus jeunes je m’imaginais quelques scènes un peu lubriques pendant qu’ils honoraient leur dieu ? Deux d’entres eux aux traits particulièrement transfigurés par la foi balayaient le sol de toute l’ampleur de leur vêtement noir. J’aurais voulu qu’ils me mordent et qu’ils me prennent par derrière comme ça, en me faisant un peu mal. Je voyais leurs yeux brillant de désir autant que de foi et s’approchant de moi ou pétrissant mes seins. En quittant le temple, j’ai vu que le mur de la porte de sortie était entièrement peint d’une fresque hallucinante. En vérité les enfers de mes fantasmes avaient été transcrits dans la pierre pour l’éducation et l’avertissement au peuple ! Juste avant de quitter l’église tu te trouves nez à nez avec une représentation gigantesque des ténèbres où les scènes de turpitudes sexuelles se trouvent soumises à l’appréciation des pécheurs. J’ai donc pu contempler, sentant les pulsations entre mes cuisses, le sexe démesuré d’un diable prenant à loisir une jeune pécheresse for marrie en apparence, mais dont je soupçonnais en fait les délices tandis qu’elle sentait pénétrer en elle la queue de l’archange. Le sourire sardonique du méchant était à la mesure d’ailleurs de son membre tendu à l’extrême et fouaillant en mesure le joli sexe, les seins de la belle pointant d’un désir masqué sous les traits d’une souffrance jouissive. À ses côtés, d’autres diablotins usaient de leurs doigts curieux pour se promener sur les corps nus et frêles d’autres impénitentes, ...