1. COLLECTION COCU. L’arrêt de bus (1/1)


    Datte: 03/12/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    C’est un jour de pluie que cette aventure m’est arrivée, j’attendais mon bus pour me rendre de la mairie de Montrouge vers la rue Raymond Losserand dans le XIVe arrondissement de Paris où j’habite. À 34 ans, cela fait dix ans que j’enseigne, j’ai commencé deux ans dans ma ville de Bourgogne, Alain mon mari que je venais d’épouser a été nommé responsable de son unité de fabrication à Chatillon. J’ai réussi à le suivre et nous avons emménagé dans cette rue Raymond Losserand à deux pas de mon lycée, cette année, j’ai reçu une lettre de l’académie de Paris me nommant dans un autre lycée près de la mairie de Montrouge. J’ai dû cette mutation que je prends comme une sanction à ma beauté et au nouveau proviseur de mon établissement qui voulait me sauter et à qui j’ai passé mon année à dire non. J’aurais mieux fait de le dire à Alain qui serait venu lui casser la figure, mais j’ai eu peur du scandale et qu’il me soit reproché des tenues provocantes alors que pour moi, ces tenues sont simplement sexy, bon chic, bon genre. Pour durcir mes traits, je me coiffe me faisant un chignon et je porte des lunettes à monture noire, mais avec des verres sans aucune correction. Tous les jours, je rentre à pied changeant simplement mes talons hauts par des mocassins plus souples pour marcher. Aujourd’hui, c’est la première fois que j’attends un bus, je sais que c’est la galère, car pour rejoindre mon domicile, je dois en prendre deux, mais les trombes d’eau qui s’abattent sur nous m’obligent à ...
    ... les prendre. • Pardon madame, pouvez-vous m’indiquer comment rejoindre la rue d’Alésia, je viens d’arriver à Paris et j’ai laissé mon GPS chez moi. Le garçon, qui m’interpelle à sa vitre baissée et est penché pour me voir. • C’est facile, je fais le chemin tous les jours à pied, j’habite à deux pas de cette rue. • Je vous emmène, vous me montrer le chemin, je suis sûr grâce à vous d’arriver sans encombre. • Merci, avec cette pluie je ne dis pas non. Je monte dans sa voiture en le remerciant fermant mon parapluie qu’il m’aide à placer sur son siège arrière, de l’eau tombe sur ma jupe, avant que je n’aie le temps de faire quoi que ce soit, il passe sa main sur ma cuisse pour chasser les quelques gouttes qui n’ont pas encore pénétré. Une voiture derrière nous klaxonne. • Ça va, je démarre, j’étais mieux en Bourgogne, les gens prenais le temps de vivre. • Vous êtes bourguignon ? • Beaunois, très exactement. • Le monde est petit, je suis moi-même de Beaune, mais démarrez, c’est vrai qu’ici les gens n’ont aucune patience. Quand il démarre, sa main m’effleurant, m’a procuré un instant de joie, Alain est pris par son travail et a tendance à légèrement me délaisser, même les dimanches ou quand nous étions jeunes, il me prenait toute la journée sans aucun tabou. C’était lui qui m’avait appris le mot amour en m’épousant et le mot amour en me baisant là où nous nous trouvions. La nuit, je sentais sa queue sur mes fesses qui bandait ce qui me réveillait et neuf fois sur dix, soit ma chatte ...
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