Elle me pardonnerait
Datte: 08/08/2017,
Catégories:
fh,
inconnu,
fépilée,
forêt,
amour,
intermast,
Oral
pénétratio,
fsodo,
hgode,
Une douche, une bonne douche, voilà qui me permettra de retrouver mes esprits. Il faut faire vite. Elle patiente. Qui ça, elle ? Cette femme allongée sur le lit, un magazine à la main. Prête : habillée, maquillée et coiffée avec le soin qu’elle y apporte chaque année pour son repas d’anniversaire. Les autres hommes du restaurant ne manqueront d’ailleurs pas de détailler sa silhouette élancée. Les plus observateurs s’attarderont sûrement sur l’ovale parfait de ses seins lourds. Ils noteront sans doute aussi la finesse de sa taille. Mais peu auront la curiosité de croiser son regard bleu lagon et d’y lire la gentillesse qui la caractérise. Anaïs, ma femme, celle que j’aime depuis douze ans déjà. Mon amie, la mère de mes enfants, celle avec qui je partage tout… Enfin presque, parce qu’elle a toujours fait preuve d’une extrême réserve dans l’intimité. Je ne l’ai jamais questionnée sur son passé amoureux ; à peine ai-je pu supposer que je n’étais pas le premier. Frigidité ? Traumatisme ? Je ne le crois pas. Simplement un désintérêt pour le sexe. Et s’il est un domaine où la communication se révèle délicate, c’est bien celui-ci. Encore qu’elle m’ait étonnée il y a peu. Etait-ce suite à une émission de TV, de radio ou encore une lecture ? Je l’ignore. Toujours est-il qu’elle m’a interrogé sur les limites de la fidélité. Le sexe sans amour relève-t-il de l’adultère ou ne prête-t-il pas à conséquence ? Discussion d’autant plus surprenante qu’elle soutenait que l’essentiel reste la ...
... fidélité du cœur et que les appétits du corps importent peu. Peut-être nourrit-elle des doutes à mon égard. Je me suis contenté d’acquiescer en me promettant de me montrer plus vigilant. C’est que contrairement à elle, j’aime le sexe. Il occupe une majeure partie de mes pensées… et de mon temps. Heureusement, ma profession me permet d’assouvir ce penchant en toute discrétion et par là même peut-être de sauvegarder mon couple. Mon métier de commercial itinérant m’offre en effet de multiples occasions de fréquenter les clubs libertins au gré de mes déplacements. Là-bas, je pénètre dans un monde fascinant. J’évolue au milieu de corps enflammés par le désir. J’observe ces femmes moulées dans des combinaisons de cuir qui laissent apparaître des poitrines triomphantes et des entrejambes humides. Je les vois se déhancher tandis qu’un essaim de spectateurs se forme. Parfois l’un se détache du groupe. Il rejoint la chienne en chaleur et tous deux se livrent alors à un étrange ballet. Baiser, caresses, doigts, queues au centre de la piste. D’autres fois, je m’approche d’une alcôve dans laquelle se sont réfugiés des couples. Sous mes yeux, ces femmes s’embrassent à pleine bouche, ces messieurs les baisent à même le sol. Jamais ils ne m’invitent à me joindre à leurs jeux et je reste en retrait la bite à la main, captivé par le spectacle. Ces images alimentent mes nuits, mais je ne peux décemment les avouer à ma femme. Elle, si prude, ne comprendrait pas et me taxerait probablement de ...