Elle me pardonnerait
Datte: 08/08/2017,
Catégories:
fh,
inconnu,
fépilée,
forêt,
amour,
intermast,
Oral
pénétratio,
fsodo,
hgode,
... perversité. Alors, je me console sur le clavier et passe chaque soir de la semaine enfermé dans ma chambre d’hôtel à pianoter de sites en sites. Je vagabonde de galeries de photos artistiques en tableaux plus crus. Il m’arrive aussi parfois de dialoguer en direct, mais jamais plus. Enfin jusqu’à ce que cette annonce retienne mon attention. Expérience unique. Sexe, sexe, sexe. Sans limite. Toi et moi, une seule fois. Assurément un programme des plus alléchants. Ce soir-là, je m’empressai de répondre tout en doutant des suites de l’entreprise, mais ma surprise fut grande. Une réponse s’afficha instantanément. S’en suivit un échange assez bref visant à fixer les conditions de la rencontre. Après avoir consulté mon profil illustré d’une photographie anonymée, Gazelle - puisque c’est le pseudo qu’elle s’était choisi - m’expliqua qu’elle s’ennuyait dans son couple et qu’en dépit de l’amour qu’elle portait à son mari, ne pouvait se résoudre à cette vie ascétique. Nulle trace de sentiment dans le jeu qu’elle me proposait. Pas plus de dialogue, elle me voulait silencieux, bestial et endurant, bref un simple objet entièrement voué à son plaisir. Son objectif : jouir de chaque parcelle de son corps depuis trop longtemps endormi. L’épouse sage se décrivit comme une créature sensuelle et débridée aux fantasmes imaginatifs. Bien entendu, cette perspective m’enthousiasma et j’acceptai sans sourciller l’étrange condition qu’elle mentionna. Cela aurait lieu deux jours plus tard, de nuit, en ...
... pleine nature. Je notai intérieurement que cette date correspondrait à la veille du retour à la maison. Ma conscience me tirailla un peu et je fus tenté de renoncer, mais je me ravisai en songeant que ma bite ferait bien vite taire cette culpabilité. Je passai un rapide coup de fil à Anaïs comme chaque soir et m’endormis, non sans m’être branlé avec impatience, en laissant défiler mille scénarios plus pervers les uns que les autres dans ma tête. La journée du lendemain s’étira, j’avais l’impression que les heures s’écoulaient au ralenti. Je me montrai nerveux tout le jour et ne conclus aucune vente. Le malaise monta en moi au moment de l’appel traditionnel à ma femme mais, par je ne sais quel heureux hasard, je ne pus la joindre ce soir-là. Enfin, à 21 heures, ce vendredi, je montai dans la voiture en direction du point de rendez-vous. Je devais emprunter un petit sentier. Je suivis le chemin caillouteux jusqu’à l’orée de la forêt. J’évitai de justesse une roche qui s’était détachée de la montagne et avait glissé sur le bas-côté dans ce virage serré. Je m’enfonçai dans la nuit sombre. Encore quelques centaines de mètres comme le signalait le mail qu’elle m’avait envoyé le matin même. J’avisai la pancarte "Propriété privée" et stationnai à côté d’un véhicule recouvert d’une bâche de protection. Sans doute le sien. Ce dernier élément ajouté aux circonstances de la rencontre traduisait son obsession de l’anonymat. Je devais impérativement lui rester inconnu et elle-même tenait à ...