1. La sirène du Levant


    Datte: 07/12/2018, Catégories: fh, vacances, plage, Voyeur / Exhib / Nudisme nostalgie,

    Juin 1975. Je parcours à l’époque toute la France pour une maison d’édition parisienne. J’ai 35 ans, je suis VRP dans l’édition. Mes clients sont des professionnels de la photo ou de la librairie que je visite tous les jours ouvrables. Je ne rejoins parfois mon domicile nantais qu’en fin de semaine. Souvent quand je dois passer deux semaines dans le Sud-Est, je choisis de rester sur place pour le week-end. J’ai équipé mon véhicule de service, un fourgon flambant neuf, en camping-car discret. Par souci d’économie, à la belle saison, je fréquente les campings. Ce samedi du long week-end de la Pentecôte, j’ai choisi de m’installer au Camping du Domaine, à Bormes-les-Mimosas. J’ai entendu parler dans la revue naturisteLa vie au soleil de l’île du Levant : un des premiers domaines naturistes de France. Ce camping, très proche du petit port du Lavandou, me paraît tout à fait adapté pour un stationnement prolongé de mon camping-car, pendant que je vais à l’île du Levant. J’ai choisi la vedette à Loulou. C’est la plus rapide des deux petites entreprises qui se disputent alors les trajets en bateau vers l’île de Porquerolles ou le Levant. La vedette file à vive allure. Le soleil de juin est chaud et déjà sur le bateau des touristes commencent à se déshabiller. Les dames offrent leur dos au soleil. Affublées de leurs lunettes noires, certaines sortent déjà de leur sac le tube de crème solaire. La brise marine fouette les visages tournés vers l’île du Levant qui se rapproche. Mon ...
    ... voisin, le nez sur une carte, me décrit les reliefs de l’île que nous apercevons. — Voilà les Plates. Un peu plus loin, l’entrée du petit port protégé par l’épave d’un bateau. Plus loin encore se dessine la petite plage de sable fin. Dans la bande verte qui surplombe l’ensemble, on aperçoit les petites maisons et le village d’Héliopolis. Je suis du regard sa description. Le bateau est maintenant tout près des rochers, à quelques encablures. Tout le monde à bord de l’embarcation regarde les rochers plats. Des corps entièrement dénudés se dorent au soleil. Mon voisin, un jeune Marseillais, me déclare : — Putain ! Je bande déjà ! Le bateau est arrivé à quai. Une voiturette embarque les bagages des touristes qui veulent s’installer sur l’île. Les autres personnes qui sont venues comme moi pour la journée, sont habillées légèrement. En ce qui me concerne, je n’ai sur moi que mon short, une chemisette et des espadrilles. Beaucoup de gens sont déjà en maillot de bain et les dames en soutien-gorge. Je suis le petit raidillon qui longe la mer du côté des « Plates », toujours en compagnie du Marseillais qui dit bander de plus en plus. Voilà justement l’endroit où l’on va pouvoir constater la véracité de son affirmation. Un écriteau annonce : Limite de la nudité J’enlève mon short, ma chemisette et me voilà tout nu, comme tout le monde. — Nous voilà nudistes, dit mon voisin, souriant - Il n’a pas menti sur son état. Le groupe qui me suit obtempère comme moi. Sur le bateau, j’avais remarqué ...
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