1. La sirène du Levant


    Datte: 07/12/2018, Catégories: fh, vacances, plage, Voyeur / Exhib / Nudisme nostalgie,

    ... n’est pas arrivée. J’attends vingt minutes : toujours personne. Ce n’est pas possible qu’elle m’ait posé un lapin. Je commence à m’impatienter et à reprendre le chemin du camping, quand je l’aperçois qui arrive en se pressant. Elle me fait part alors d’une dispute qu’elle a eue le long de la route pour venir me rejoindre à la Favière. Je la rassure en affirmant ma compréhension. En allant au restaurant du camping où je m’apprête à lui offrir une de ces pizzas aux herbes de Provence que j’apprécie, je fais le détour par le camping-car. Elle regarde en souriant l’espace restreint et l’aménagement spartiate de mon home itinérant. Mais je ne décèle aucun regard d’envie. Après le restaurant en tête-à-tête, je l’invite à danser. C’est vrai que je suis un piètre danseur, mais elle me propose une promenade sur la plage. Je lui ai parlé au Levant, sur les rochers, des promenades au clair de lune. Ce soir, tout s’est passé si vite et si bien, comme je l’avais imaginé dans mon esprit, que j’en rêve encore. La mer est sans aucune ride. La lune allonge ...
    ... ses rayons dans l’eau frémissante. Sur le sable, de part en part, un petit groupe de jeunes chante au son d’une guitare autour d’un feu de bois. C’est dans ce cadre idyllique que Jacqueline me prend la main puis me serre contre elle pour m’offrir un long baiser : — Toujours aussi timide, me dit-elle, en prenant l’initiative. Puis, comme minuit approche, nous laissons tous nos habits sur le sable, elle m’entraîne dans l’eau tiédie par cette belle journée. Je sens sa main qui s’empare de mon sexe, gonflé comme aux plus beaux jours. Je sens sous mes mains sa peau douce et chaude. Nous roulons dans l’eau peu profonde avant de rejoindre le sable. La nuit ne fait que commencer sous les étoiles. Pas de chambre d’hôtel ou de camping-car : la plage a été, cette nuit-là, notre chambre à coucher. Après un petit-déjeuner rapide au bar du camping, nous avons repris ensemble le bateau de Loulou pour nous rendre à l’île du Levant. Encore un jour de congé : ce lundi de Pentecôte. Cette sirène du Levant m’a fait devenir naturiste pour de bon. Lucien Ramier 
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