Le garçon boucher 1
Datte: 08/12/2018,
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Dans la zone rouge,
En créneau, je garais la voiture de l'entreprise devant la banque. Contre la voiture qui me précédait, un couple faisait ses gammes. De dos je voyais un corps de femme en robe légère qui ondulait de droite à gauche sous les mains adroites, insistantes et audacieuses posées dans le creux de la taille. Les doigts épais pianotaient sur les zones sensibles, inspiraient à la croupe un mouvement de balancier houleux. La tête féminine frisée était rejetée en arrière et accueillait la bouche qui l'embrassait goulûment. Ce mouvement projetait en avant le bassin et le collait indécemment au ventre de l'homme. L’heureux coquin en avait profité pour insinuer une jambe entre les genoux de sa partenaire. Il faut oser en pleine rue. La femme semblait plaquer son sexe sur le haut de la cuisse masculine et l'y frotter au rythme du déplacement latéral de ses fesses. Une salope seule se laisse aller ainsi en public. Le tableau cru était à la limite de la décence. Ce dandinement sur la cuisse de l'homme, dans la rue, devait en exciter plus d'un. Cloué sur mon siège par l'ahurissant spectacle érotique, je sentis moi-même un début d'érection. Il était passé quatorze heures. Les passants se retournaient en souriant, mais rien ni personne ne dérangeait ce baiser prolongéet scandaleux. Le visage de l'homme m'était inconnu, les grosses mains qui donnaient le roulis à l'abdomen féminin, là directement sous mes yeux, tenaient ferme une proie volontairement soumise à ce balancement. Croupe et hanches ...
... partaient à droite puis à gauche. Parfois déséquilibrée, la femme retrouvait son équilibre en s'accrochant d'une main à la nuque de l'homme et en levant un pied pour le replacer un peu plus à l'extérieur. A la faveur du changement, le genou de l'audacieux progressait et favorisait le frottement de la vulve sur son pantalon de jeans. C'était un ralenti de slow, sur trottoir, d'un sans gêne stupéfiant. La silhouette féminine ressemblait fortement à celle d'une personne connue. Je décidai d'échapper à l'influence de la scène sur mes sens. Le claquement de la porte de la voiture les surprit. Toujours enlacés, ils séparèrent leurs bouches. - On se revoit demain ? T'en auras pour ton argent, ma belle. - Oui, mais viens chez moi. Je t'attendrai après quatorze heures. - Où ? - Trois rue Mozart. Un pavillon au crépi crème. Tu trouveras facilement. Je me dirigeais vers la banque, leur tournant le dos. L'énoncé de l'adresse me cloua sur place. La voix ne pouvait me tromper, la silhouette était la seule à laquelle je ne pouvais pas penser,spontanément tant c’était impensable pour moi. Le trois rue Mozart : C'était l'adresse de ma maison. Je me retournais. La femme qui s'éloignait en tortillant du cul sur ses hauts talons, c'était ma femme ! Oui, mon Émilie. Celle que je venais intérieurement de traiter de salope, la truie en chaleur qui s’allumait la chatte par frottements éhontés, l’excitée du minou mouillé, l’avale salive gourmande et sans pudeur, c’était, à n’en pas douter, ma femme. Ho ...