Un weekend à la côte - Histoires de Sexe

Un weekend à la côte

... attributs quand il a enlevé son maillot. Un coup d’œil furtif. C’était pure curiosité. J’ai été juste un peu étonnée qu’il s’épile avec autant de soin que moi, j’y ai pas aperçu un seul poil. Abstraction faite de quelques excités qui sont passés deux, trois fois pour se rincer l’œil – la présence de Tonton les a dissuadés de s’attarder ou de m’approcher — c’était juste l’après-midi qu’il me fallait ! J’ai pu à l’aise m’étendre de crème, dorer ma peau, piquer quelques têtes dans la grande bleue. Où Tonton a bien tenté une fois de me suivre. Mais quand il a eu trempé un orteil, il a gémi et m’a lancé : — Ma parole, t’es une maboule de plonger là-dedans ! Elle est glaciale ! Et il s’en est retourné sur son drap. C’est en le rejoignant cette fois-là, dégoulinante, que j’ai remarqué qu’il m’observait attentivement. Avec un sérieux que je ne lui connaissais pas encore. — Ça va, Tonton ? J’ai un truc qui cloche ? Une méduse sur le front ? Il a eu un petit sourire en coin. — Du tout, excuse-moi… je réfléchissais…— Ah dis donc, t’avais l’air de cogiter ferme !— Oui… c’est pas faux… en fait, je le savais déjà, mais là, avec le soleil, c’était encore plus frappant. Je me disais que tu n’avais réellement rien à envier à la plupart des modèles que je connais. Bon, on va se changer ? C’est bientôt l’heure de dîner ! oooOOOooo Tonton n’en démordait pas : — Non, je suis désolé, tu te trompes ! Et moi, je faisais exprès de l’asticoter : — Si ! C’en est ! Ce que tu m’as montré l’autre fois, ...

... c’en était ! C’était suffisamment explicite, ils ne trichaient pas !— Eh bien non, mademoiselle ! Ce n’était pas de l’étalage cru ! C’était tout en nuance, une belle image, de jolis éclairages… de l’art ! Pas du porno. Je ne fais plus de porno. J’en ai fait, faut bien manger, mais je n’en fais plus !— Ben excuse-moi, mais ils étaient bel et bien en train de s’envoyer en l’air ! C’était pas simulé, je l’ai vu bien profondément dans la dame, le monsieur, c’est ça du porno ! De qualité peut-être, mais du porno. On finissait nos moules qu’on n’avait toujours pas réglé l’affaire. Le serveur rôdait, pas loin de notre table, le sourire aux lèvres. Tonton a fini par réclamer l’addition, et c’est là qu’il m’a demandé : — Steph… tu voudrais bien cesser de m’appeler Tonton ?— Ah… pourquoi ça, tiens ?— Je ne suis pas ton oncle ! Pas même par alliance, et puis ça fait vieux riche pervers qui entretient une petite jeune ! Malgré son sourire, je n’ai pas eu le sentiment qu’il plaisantait, alors j’ai acquiescé. Je crois bien qu’il en a été soulagé. Il a laissé un gros pourboire et on est sortis. — Ça te dirait de m’accompagner ce soir ? Je dois rencontrer un modèle dans le coin. Quelques photos pour un projet…— OK. Volontiers, Tonton.— Arrête !— Je plaisante. oooOOOooo Quand Naïa nous a ouvert sa porte, j’ai senti mes bronches se rétrécir. J’ai cru voir un être mystique, l’apparition d’une déesse, quelque chose de cet ordre. Une aura, un magnétisme extraordinaire émanait d’elle. Son regard ...