1. Un weekend à la côte


    Datte: 08/12/2018, Catégories: ff, plage, hotel, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme coupfoudr,

    Résumé de l’épisode précédent : Il y a quelque temps, j’ai découvert les textes de Revebebe… Mais ils ont eu sur moi un effet auquel je ne m’attendais pas, me poussant à agir sous l’effet d’une pulsion. — — — — — — — — — — — — — — — Il en a coulé de l’eau sous les ponts. Tellement de choses se sont passées, tant de choses ont changé… Au début j’en ai bavé quand Rachid m’a quittée. Il n’avait pas supporté, c’était trop dur pour lui qu’il m’avait dit, sans colère. Il ne m’en voulait pas, il comprenait, mais il se sentait trahi… Je pense que j’aurais préféré que les foudres s’abattent sur moi, puis qu’on recolle les morceaux. J’avais pleuré, j’avais supplié, rien n’y avait fait… C’était moche, et peut-être mieux ainsi finalement, je n’en sais encore rien aujourd’hui. Le soir de la rupture, j’avais débarqué chez Tonton. C’est dans ses bras que je m’étais effondrée cette fois. J’avais larmoyé toute une nuit, la tête sur ses genoux. Pourquoi est-ce que ça collait tant entre Tonton et moi ? Ça devait faire à peine deux ans que je le connaissais. Mais dès le début, quelque chose s’était établi entre nous. On s’était comme reconnus, je crois. Dès qu’il avait emménagé chez ma tante Liliane, la sœur de maman. Au bout de six mois, elle le virait avec tous ses paquets, à renfort de grands cris dans le couloir de l’immeuble. Pour une sorte d’écart qu’elle n’avait pas admis. Tonton avait un peu caressé et embrassé la voisine — une dame charmante certes — sur la bouche. Ailleurs aussi à mon ...
    ... avis. Et cette greluche n’avait rien trouvé de mieux que d’aller s’en vanter auprès de Tatie. Bref, Tonton n’avait fait qu’un passage éclair dans la famille – un petit peu de bien à Tatie et puis s’en va – mais moi j’avais continué à lui rendre visite. Et à l’appeler Tonton. Nous avions une raison de plus de nous sentir proches, nous nous étions tous deux fait larguer pour unécart. Donc j’avais larmoyé toute la nuit. Au matin, Tonton m’avait dit : — Tu peux rester un peu si tu veux, le temps que ça te chante en fait. Prends la chambre, je m’installerai dans le bureau. Je n’avais pas rechigné. Retourner chez maman me paraissait au-dessus de mes forces. Toute l’affaire l’aurait bouleversée, elle aurait été capable de verser plus de larmes que moi, tout le contraire de ce dont j’avais besoin. oooOOOooo Sandrine n’avait pas eu l’air plus étonnée que ça en me serrant dans ses bras. En plein milieu du salon. — Ma pauvre chérie… Alors Tony s’en était mêlé. Sandrine lui avait résumé l’histoire, lui enjoignant d’être gentil avec moi, de me ménager. Puis il m’avait serrée dans ses bras. En plein milieu du salon. — Ma pauvre chérie… Un moment, j’avais craint que Jérémy ne participe aux effusions. Mais il m’avait juste souri de loin. Il était plutôt cool, plutôt fin psychologue, notre apprenti, il s’était abstenu. Dans les premiers temps, j’avais senti qu’ils étaient tous aux aguets ! Qu’ils me surveillaient du coin de l’œil, prêts à bondir au moindre signe d’abattement ! Puis les choses ...
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