Un weekend à la côte
Datte: 08/12/2018,
Catégories:
ff,
plage,
hotel,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
coupfoudr,
... j’avais envie de te parler. Avaient-ils suivi un même cours, le même séminaire, Dany et elle pour parvenir à afficher ce petit sourire en coin qui avait le don de m’agacer au plus haut point ? Je faisais de grands gestes en m’exprimant, réfutant cette absurdité que Dany avait proférée, cette supposition loufoque que je puisse être tombée raide dingue de Naïa, quand Tony est apparu, sortant de la chambre à coucher. Nu comme un ver. Je suis restée comme une idiote, la chique coupée, un bras en l’air, la bouche ouverte. Tout sourire, comme si de rien n’était, il s’est avancé vers moi et m’a embrassée. — Ah ! ma chérie ! Il me semblait bien avoir reconnu ta voix… Tu as bonne mine ! Ça me fait plaisir que tu reprennes des couleurs ! Puis, se tournant vers Sandrine : — Je ne vous dérange pas longtemps, je passe juste… L’appel de la nature, ma belle, je ne peux plus me retenir ! J’ai regardé Sandrine, abasourdie, mais elle s’est levée, cap sur la cuisine. Quand Tony est repassé, toujours en tenue d’Adam, décontracté, il m’a fait un petit signe de la main et s’en est retourné dans la chambre à coucher. Sandrine est revenue avec du café, nous a resservies et s’est rassise, comme si de rien n’était. J’ai vidé ma tasse d’un trait et j’ai déclaré : — Je vais m’en aller… je suis désolée pour le dérangement… J’avais déjà mon sac en main quand Sandrine a répondu : — Je vais t’expliquer…— Tu ne dois rien m’expliquer, vous faites ce que voulez de votre vie, ça ne me regarde pas !— Tony est ...
... homo.— Ben oui, je sais. C’est d’autant plus étrange de le trouver nu dans ta chambre à coucher… Mais encore une fois, ça ne me regarde pas.— Tony est homo… mais pas Jérémy… Je ne voyais pas où elle voulait en venir. Je l’ai regardée, perplexe. — On a fermé le salon hier soir et on s’est fait un resto tous les trois, Jérémy, Tony et moi. On a parlé de nos vies, de nos goûts, tout ça, tu vois. Jérémy est bi, il ne s’en est pas caché. Et de fil en anguille, ben, on en est venu à se retrouver tous les trois dans mon lit, voilà. Tu comprends, maintenant ? Une nuit délicieuse, soit dit en passant. Et la raison de ma tenue aussi, on a largement prolongé la nuit. J’ai juste dit : — OK D’une toute petite voix, étranglée. Sandrine s’est approchée. Elle a posé une main sur ma joue. — Ma pauvre chérie. T’es toute chamboulée, maintenant. Je suis désolée de t’avoir choquée.— C’est pas ça… je… je ne sais pas… je crois que je ne sais plus trop où j’en suis, tu vois… je crois que je vais m’en aller… Et mes larmes ont commencé à couler. À grands flots. Sandrine m’a prise dans ses bras, elle m’a serré contre elle, me caressant les cheveux. Je lui ai rendu son étreinte, comme je le faisais autrefois avec maman quand elle me consolait. Sandrine me donnait de petits baisers, sur la joue, entrecoupés d’affectueux « ça va aller, ma chérie ». Je sentais la chaleur de sa peau sous le satin. Et tout a basculé. Pas à cause d’elle, oh, non ! À cause de moi. Moi qui ai approché ma bouche, doucement. Sa ...