1. Un weekend à la côte


    Datte: 08/12/2018, Catégories: ff, plage, hotel, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme coupfoudr,

    ... s’étaient tassées. Il y avait bien Sandrine qui tentait de me brancher avec des clients. Quand un mec mignon se pointait, elle passait la main, prétextait du rangement, du nettoyage, pour que je m’en occupe, puis me glissait, pendant que je le coiffais, un truc du genre : — Et celui-là ? Il est pas mal celui-là, non ? Moi, je dirais pas non en tout cas ! Mais elle ne la ramenait plus quand je lui lançais un regard glacial. Un soir pourtant, j’ai accepté. Il avait de jolis yeux, il me parlait avec douceur, avec humour, j’avais senti que ça me touchait. Alors j’ai accepté le cinéma, et le dîner. Puis il m’a ramenée chez Tonton. Mais l’image de Rachid m’est apparue quand il a voulu m’embrasser. Et j’ai fondu en larmes. Je l’ai repoussé : — Je suis désolée… je ne peux pas… Quand je suis passée comme une fusée, la mine défaite, vers la chambre, Tonton m’a lancé unHello du salon. Mais je ne lui ai rien répondu. Je me suis écroulée, en pleurs, sur le lit. Deux mois plus tôt je me conduisais comme une trainée, cédant à mes pulsions, et aujourd’hui je ne pouvais même plus accepter un simple baiser ! Pourquoi fallait-il que ces pulsions aient causé ma perte et qu’aujourd’hui, alors que je n’avais strictement rien fait pour les repousser, elles se soient refoulées à tel point que le moindre attouchement me rebute ? La colère m’a gagnée. Comme s’il ne suffisait pas que mon cœur soit en miettes ! On a perdu un client ce soir-là, on ne l’a plus jamais revu. Tonton prenait déjà son ...
    ... petit-déjeuner quand je suis entrée dans la cuisine après ma nuit tourmentée. Il a levé la tête et a laissé échapper un « Ouh là ! » franc. C’est dire la tête que je devais me payer. — Tu veux des toasts ? Des œufs ? Ça te ferait du bien, non ?— Merci, un café fera l’affaire. Il s’est contenté de hausser un sourcil, l’air dubitatif. J’ai plongé le nez dans ma tasse. S’il y avait bien une chose dont je n’avais pas du tout envie, c’était de remuer à nouveau toute cette crasse. Je souhaitais juste que quelqu’un débranche ma machine à penser. À ce moment, si on m’avait proposé un lavage de cerveau, probable que j’aurais accepté. Je savais Tonton drôlement finaud, tout en délicatesse, je savais qu’il ne se ferait pas pressant. Mais je sentais qu’il m’observait du coin de l’œil. Le silence devenait pesant. C’est lui qui l’a rompu. — Bon… je ne vais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais je vois bien que tu ne tournes pas trop rond… alors tu vas te préparer un sac vite fait, je t’emmène en week-end, ça ne pourra que te faire du bien !— Mais… là, maintenant ? Et où ça ?— Tu verras bien ! Prends un bikini si t’en as un. On a décapoté le petit scarabée, Tonton s’est enfoncé une casquette sur la tête et il a démarré. Il ne m’a pas fallu cent sept ans pour comprendre qu’on prenait la direction de la côte. La radio, le soleil et l’air m’ont redonné des couleurs. À l’arrivée, j’avais les joues rouges comme des pommes d’amour ! On s’est dégoté un petit hôtel avec vue sur la mer. J’aurais ...
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