1. Félline - Une BioXXXgraphie (2)


    Datte: 12/12/2018, Catégories: Hétéro

    L’été approchait. Félline, qui avait emménagé chez Jean, franchit haut la main les derniers examens de juin, et fut admise en deuxième année de licence. Elle n’avait pourtant révisé qu’a minima, consacrant la majorité de son temps libre chez Jean, le plus souvent nue. Ils passaient leur temps à faire l’amour. Folle de passion pour le mathématicien, galvanisée par le fantasme exhibitionniste, elle sollicitait de plus en plus fréquemment qu’il lui fît l’amour devant la fenêtre. De son côté, Jean avait renoncé presque dès le début à résister à Félline, à ses appétits et à ses intuitions. Leur entente quasi télépathique, leur bonne humeur constante, leur compatibilité sexuelle, les destinait à une histoire d’amour somme toute convenue, si une mésaventure n’était venue perturber cette idylle. La faute en était partagée. Jean n’avait pas prévenue Félline de ses projets. Un beau soir de fin juin, alors qu’ils devaient dîner ensemble, il lui avait téléphoné. Dans sa chambre d’étudiante, Félline avait entendu la voix de Jean lui demander de jeter des fringues pour trois jours dans un sac. _ Je passe te chercher dans une demi-heure. Le cœur bondissant, elle avait obéi. Un petit week-end en amoureux, quelle bonne idée ! Quelques heures plus tard, ils arrivaient sur la côte atlantique, et dénichaient l’hôtel où Jean avait réservé une chambre. La nuit tombait tout juste. Ils s’accordèrent un repas léger puis descendirent sur la plage. _ Je n’ai pas pensé à prendre un maillot, protesta ...
    ... Félline. Jean se contenta de sourire. Le long de la plage, à quelques centaines de mètres de l’hôtel, ils dénichèrent une petite crique où les attendait une minuscule plage encombrée de rochers et de laisses de mer. Le ciel, que n’éclairait guère l’éclairage public, se piquetait d’étoiles. Jean se dévêtit. Félline l’imita. Le temps d’entrer dans l’océan, et ils firent l’amour comme deux divinités grecques naufragées un moment au seuil de notre monde. _ Je t’aime, dit Félline. _ Je t’aime, dit Jean. Le lendemain matin, ils prenaient le petit déjeuner à la terrasse intérieure de l’hôtel quand Félline déclara : _ Tu sais, je vais quand même aller m’acheter un maillot. _ Tu ne préfères pas la plage naturiste ? _ L’étalage de vieux cochons retraités de la SNCF, tu veux dire ? Non merci. Elle s’était levée, alors que Jean commandait un deuxième café. Quinze minutes plus tard, elle revenait, rouge pivoine. _ Tu as trouvé ton bonheur ? _ Oui, mais… _ Quoi, chérie ? _ On va avoir un problème. _ Comment ça ? _ Dans la boutique, il y avait un petit jeune, un vendeur. _ Un petit jeune. Madame a dix-huit ans. _ Non, mais, oh, tu vois bien ce que je veux dire. _ Et alors ? _ Le rideau de la cabine ne fermait pas bien. Il y avait un miroir, et je l’ai bien vu, le mec. Il me matait du coin de l’œil. _ Ah. Intéressé par la marchandise ? _ Tu te crois malin, gros con ? _ Je te remercie, petite salope ! _ Mon chéri, je n’aime que toi, tu sais bien. Ils rirent de bon cœur, et Félline reprit. _ Tu ...
«1234»