Félline - Une BioXXXgraphie (2)
Datte: 12/12/2018,
Catégories:
Hétéro
... m’écoutes, au lieu de dire des âneries ? _ Je t’écoute, je t’écoute. _ Bon, il me matait. Alors j’ai voulu voir jusqu’où. Il n’y avait pas grand-monde dans la boutique, et du coup… Jean plissa les yeux, tout à coup méfiant. _ Et du coup ? _ Bref, quand je suis sortie de la cabine, il disait un mot à une dame en robe blanche, sûrement la patronne, vu son âge. Il devait lui demander la permission de sortir quelques minutes parce que, dès que je suis sortie de la boutique, je l’ai repéré dans le bar de l’autre côté de la rue. Et ensuite, il m’a suivie jusqu’ici. _ Il n’est pas entré, au moins ? _ Non, mais il sait où je loge. _ Bon, rien de grave, conclut Jean. Si tu allais me montrer ce que tu as acheté ? _ Tu veux la primeur ?, lui sourit-elle d’un air taquin. Ils remontèrent dans leur chambre et n’en ressortirent qu’une bonne heure après, alors pourtant que l’essayage du maillot avait duré cinq minutes, tout au plus. Midi n’avait pas encore sonné : ils décidèrent d’aller se baigner avant le déjeuner. A peine sortie de l’eau, Félline s’enroulait dans sa serviette quand elle repéra la silhouette sournoise, le regard scrutateur du vendeur. Il se tenait au bord de la promenade, juste devant l’hôtel. L’impertinent sacrifiait sa pause de midi pour repérer la jolie cliente qui l’avait gratifié, ce matin même, d’un petit strip-tease bien coquin. Elle n’aurait peut-être pas dû lui envoyer un clin d’œil avant d’ôter son string, non plus. Mais l’envie de s’exhiber à un parfait ...
... inconnu avait été plus forte qu’elle. Et c’était la faute de Jean, aussi, avec sa fenêtre, sa partie de baise nocturne dans l’océan, et ses histoires de plage naturiste ! Le pauvre garçon, gauche à souhait, tentait de concilier discrétion, air dégagé, et intérêt bien particulier pour le paysage. Soudain, il s’immobilisa, et Félline sut qu’il l’avait repérée. Dans son dos, elle sentit la présence de Jean. _ Je t’étale de la crème, chérie ? _ Il est là. _ Quoi ? _ Le vendeur de ce matin, il est là, sur la promenade, le mec en maillot de l’Algérie avec sa casquette Wati-B, tu ne peux pas le rater. _ Raison de plus pour que je te masse, que je te papouille, crème et tout. On va le chauffer un peu, le blanc-bec. _ Tu déconnes ? _ Au contraire. Quand il va comprendre en me voyant, il nous fichera la paix. Hésitante, Félline se laissa convaincre. Elle s’allongea sur le ventre, pieds vers la mer, pour mieux surveiller le vendeur. Près d’elle, Jean sortait la crème solaire, et s’apprêtait à dégrafer le soutien-gorge pour mieux en étaler dans le dos. Il avait à peine commencé sa besogne que Félline frissonna. _ Il s’approche, ce con ! _ Qu’est-ce que tu dis ? _ Je te dis qu’il s’approche ! C’était pourtant vrai. Remuant le bras en l’air, les hélant avec un grand sourire pour se donner une contenance, le garçon, tongs à la main, marchait dans leur direction. Plus que son accoutrement, ce fut le dessin des tablettes de chocolat, sous le nœud du T-shirt, qui renseigna Jean sur l’importance à ...