La Machine à Baiser (2)
Datte: 09/08/2017,
Catégories:
Divers,
... défilait sur l’écran. Émilie réfléchissait à toute vitesse, et juste avant la fin du temps imparti, elle tapa sur le clavier la réponse de l’énigme, un peu angoissée, attendant fébrilement le verdict de la machine. En même temps que l’écran affichait en clignotant « Bonne Réponse », la synthèse vocale annonça : — Réponse exacte. Maintenant, allez vous allonger sur la table située sous le portique et enfilez les lunettes virtuelles. Émilie, soulagée d’avoir bien répondu, s’allongea rapidement sur la table et mit les lunettes. Presque aussitôt, un léger ronronnement de machine qui démarre se fit entendre, puis une musique douce commença à couvrir le bruit de l’appareil tandis que des images syncopées aux couleurs vives défilaient devant ses yeux. Ses flancs étaient caressés avec douceur ; cela devenait plus précis et remontait lentement vers ses seins dont les pointes commençaient à s’ériger. Deux espèces de ventouses vinrent se coller sur ses seins, aspirant goulûment chaque tétons tandis qu’une troisième s’emparait du clitoris, lui faisant subir une délicieuse torture. Sous l’effet de ces douces caresses siliconées, Émilie commençait à sentir sa liqueur intime s’échapper de sa fente trempée. Elle écartait les cuisses, tendait son corps ; il lui fallait être pénétrée maintenant. Quand elle sentit que l’objet touchait ses grandes lèvres, elle s’ouvrit davantage pour permettre à l’olisbos de pénétrer au plus profond de son intimité. L’appareil la pistonnait lentement avec la ...
... régularité d’un métronome. Des ondes de plaisir annonciatrices de l’orgasme parcouraient son corps. Rapidement, un premier orgasme vint la libérer de plusieurs mois de frustration, mais la machine poursuivait inexorablement ses caresses. Par instants, Émilie avait l’impression d’être chatouillée sous les pieds, les bras, comme si son corps était traversé par de multiples décharges électriques. Alanguie, dans une douce torpeur, elle se laissait aller, soumise au bon vouloir de la machine. À un moment, elle comprit qu’un deuxième leurre, écartant ses globes fessier et s’insinuant dans la raie venait lui titiller la rosette (la rosette... une spécialité lyonnaise !) avant de la pénétrer par cette voie, la pistonnant alternativement avec celui qui officiait dans son vagin. Prévenant ses désirs, une sorte de grosse tétine s’enfonça dans sa bouche. Ça tombait bien : elle adorait sucer quelque chose tandis qu’elle se faisait prendre, et là elle pouvait aspirer goulûment un mélange de lait concentré sucré aromatisé à la gelée de groseille. Les orgasmes se succédaient, elle ne les comptait plus ; combien de fois avait-elle pu jouir ? Elle ne pouvait le dire. Elle était devenue tributaire de cet appareil. Lorsque la machine à baiser s’arrêta enfin, il lui fallut un certain temps pour qu’elle reprenne ses esprits. Dans sa tête résonnaient encore les notes d’une symphonie de l’Abbé Toveine, et par instants des éléphants bleus ou roses explosaient devant ses pupilles dilatées. Émilie ...