1. Maman ?


    Datte: 21/06/2017, Catégories: fh, ff, couple, médical, amour, Oral fantastiqu, fantastiq,

    ... Bollard ? Et Anita Chow Yuan ? Qui est votre contact ? Un sourire se dessina sur le visage de la belle Algérienne. — Je peux demander l’avis du public, Jean-Pierre ? L’homme lui expédia son genou dans le ventre. Elle se plia et grogna sous la douleur. — Ne joue pas à la maligne, salope ! Tu n’as aucune conscience de ce qui est en jeu. Réponds-moi.— Je ne dirai rien. Parce que je n’en sais rien, fit-elle en regardant l’homme droit dans les yeux. Ce qu’il y lut le troubla : ni peur, ni frayeur ; rien que de la rage. Il haussa les épaules. — Très bien. Crève ! Il n’eut pas le temps de plonger son couteau dans le corps d’Amel que celle-ci se jeta en avant et mordit le nez de son agresseur de toutes ses forces. Surpris, il hurla, lâcha son couteau et recula, se cognant en avant. La jeune femme se précipita sur lui, du sang plein la bouche, et enfonça ses deux pouces dans les yeux de l’homme. Il hurla, tapant des poings au hasard, mais Amel ne sentait pas les coups, noyés dans les flots d’adrénaline qui circulaient en elle. — Salope ! Mais c’était trop tard, il était perdu. Amel tenait l’un des responsables de la mort de sa sœur, et entendait bien le faire payer pour les autres. Elle lui attrapa la tête et l’expédia contre le rebord du lavabo. Il y eut un craquement sec fort satisfaisant. Elle recommença, encore et encore, et ne cessa que lorsqu’elle vit la cervelle jaillir hors du crâne brisé. * * * * * Cela devait bien faire une demi-heure que je roulais. J’avais traversé ...
    ... Pontoise et les deux villes suivantes, persuadé que les sirènes des voitures de police allaient retentir, que des barrages allaient se dresser, que j’allais me faire coincer. Mais rien. Encore une dizaine de minutes et je revenais à Sartrouville. Ma ville. Je pris une avenue, avec la sensation que les piétons m’observaient, mais bien sûr, c’était une illusion, de la paranoïa, tout ce qu’on voulait. Le cimetière. Nouria. Mais je savais que si je m’y rendais, je m’y ferais coincer. Il était impossible que les flics ne m’attendent pas là-bas. Alors que faire ? J’avais un besoin viscéral de voir Nouria. « Mais elle est morte ! » me hurla mon esprit. « Tu le sais, tu y étais ! Tu l’as vue brûler vive ! » Les larmes coulèrent silencieusement sur mes joues. Oui, je le savais. Mais je devais la voir. Une moto passa en trombe près de moi, me faisant sursauter. Il fallait impérativement que je me débarrasse de cette voiture, parce qu’une voiture ayant l’avant tout défoncé, difficile de faire plus voyant. Je ne comprenais d’ailleurs pas pourquoi je n’étais pas suivi. Ni repéré. Je m’engageai dans une petite rue bordée de maisons. Il fallait que je continue à pied, ou que je vole une autre voiture. Je garai la bagnole et descendis, sous le regard intrigué d’une jeune femme : — Vous allez bien ? Je claquai la portière et la regardai : — Quoi ?— Vous avez eu un accident ?— Ouais, mais ça va. Sans prendre le temps de réfléchir, je me mis à courir. Les gens allaient et venaient autour de moi sans ...
«1234...9»