1. La Hase et le Rapace - 3


    Datte: 18/12/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme

    Il n’a pas dû beaucoup dormir, l’homme, vu la façon dont il traîne sa carcasse jusqu’à son domicile. De fait, à peine arrivé, il s’écroule sur son lit. Que fait Evelyne pendant ce temps ? Elle dort aussi. Mais son sommeil est agité, rempli de rêves érotiques, de désirs, de fantasmes. Elle s’éveille, épuisée de plaisirs oniriques. Se rendort, la main entre les cuisses. Se réveille à nouveau… Elle en veut encore et encore alors que lui dort d’un sommeil de brute. Pourtant, elle refuse de l’appeler malgré la petite voix, dans sa tête qui lui susurre de le faire. Elle voudrait qu’il vienne de lui-même ou qu’il l’invite à le rejoindre. Elle n’est pas amoureuse, non. Mais ce mec l’a baisée comme elle ne l’a pas été depuis longtemps, en faisant attention à elle, à son plaisir, à ses désirs, à ses orgasmes. Elle se souvient du moment où il lui a demandé de ne pas bouger, de fermer les yeux et de se concentrer sur ce qu’elle allait ressentir. Elle se souvient de ces instants où rien ne s’est passé, où elle a fait le vide. Et puis les mains. Les doigts de l’homme qui la parcourent, qui la cajolent et qui, enfin, la fouillent. Elle se souvient du pouce de l’homme sur son clitoris. Ecrasé, malaxé par ce pouce, son petit bouton l’a fait gémir. Des doigts l’ont pénétrée et elle a crié. Elle s’est tordue, tétanisée, sous l’effet de ces caresses violentes. Quand elle a joui, la cyprine a jaillie entre les doigts de l’homme. Alors oui, elle en veut encore mais elle ne veut pas quémander. A ...
    ... son réveil l’homme et frais et dispo. Il est seize heures, il a encore le temps de faire les courses et de l’inviter à dîner. Le repas sera plus frustre que celui de la veille, sa cuisine est basique et ses connaissances en matière de décoration culinaire inexistantes. Mais il ne cherche pas à rivaliser. Il a juste envie de la revoir et de baiser avec elle jusqu’à ce que petites morts s’ensuivent. Le dîner, ce n’est qu’un prétexte. D’ailleurs, quand il l’appelle, il prend bien soin de préciser : « viens nue sous ton manteau. » Elle n’obéira pas. Non mais pour qui il se prend ? Nue sous mon manteau, pas question. Mais elle ne s’habille pas beaucoup : un body string bleu marine, des bas de la même couleur, celle de ses yeux. Et le tour est joué. Elle est d’ailleurs certaine que sa tenue émoustillera l’homme, bien plus que la nudité. Elle est prête à le parier et se promet de lui offrir un gage si, par extraordinaire, elle se trompe. A l’évidence il est déçu. Mais il se tait. Il lui montre un fauteuil et l’invite à s’asseoir tandis qu’il sert une généreuse rasade de whisky irlandais à la jeune-femme. Elle s’en saisit et y trempe les lèvres. Elle a honte. Elle ressemble à une pute au salon d’un bordel. Voilà ce qu’elle se dit. Nue, au moins, il l’aurait prise : à la spontanéité dont elle avait fait preuve la veille aurait répondu celle de l’homme aujourd’hui. Pourquoi fallait-il donc qu’elle n’en fasse qu’à sa tête ? Ce qu’il lui demandait n’était pas si difficile. Le sentiment ...
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