1. La Hase et le Rapace - 3


    Datte: 18/12/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... d’obéir, de se soumettre ? Pauvre crétine qu’elle est. Que croit-elle ? Que ce genre de chose se demande avec des fioritures, des « s’il vous plaît » et des « mercis » ? S’est-elle sentie humiliée par la demande de l’homme ? Pas vraiment… Et si elle y réfléchit bien, pas du tout. D’une certaine façon, c’était même plutôt flatteur. Cela voulait dire qu’il aime son corps, qu’il le désire pour ce qu’il est, qu’il voulait qu’elle comprenne la sauvagerie, la pureté de leur relation. Même s’il ne s’agit que de sexe. C’est maintenant qu’elle se sent humiliée. Mais pas par lui. Par elle-même. Parce que son refus a rendu l’homme distant, poli, presque courtois et que c’est de sa faute à elle. Alors elle se lève, elle va vers lui pour faire amende honorable, elle se love dans ses bras, pose la tête sur son épaule. Lui ne parle pas. D’une main légère il lui caresse les cheveux. Ainsi, il la console, lui dit qu’il ne lui en veut pas. Elle se libère, recule d’un pas et commence à retirer ses frusques qu’elle ne veut plus porter, qu’elle ne veut plus voir. Elle s’offre à lui en le regardant dans les yeux. C’est à ce moment qu’elle remarque qu’il est en peignoir et qu’il est nu dessous. Elle roule ses bas, lentement, jusqu’à ses chevilles. Puis elle fait glisser le body jusqu’au sol. La voilà nue. Elle retourne se perdre entre les bras de l’homme. Elle lui demande pardon de n’avoir pas compris qu’il voulait qu’elle partage avec lui et qu’il ne lui imposait rien. Il reste froid malgré la ...
    ... tendresse dont il entoure la femme. Un instant, elle a le sentiment d’être une petite fille prise en faute face à un adulte dont elle a perdu la confiance. Et c’est exactement cela. Elle a brisé quelque chose dans leur relation et il est devenu froid et distant. Comment va-t-elle pouvoir réparer ? Elle n’en sait rien. Elle est désemparée, triste. Parce qu’elle sait que sa bêtise va la priver des magnifiques orgasmes qu’elle a ressentis sous ses doigts, sous sa queue… elle se laisse glisser le long du corps de l’homme. Elle s’agenouille et écarte les pans du peignoir. Il bande mais elle le savait déjà. Elle a faim de lui. Elle ouvre la bouche. Mais il se détourne. - Le dîner… dit-il en s’éloignant. Elle reste là, agenouillée, idiote, humiliée par son refus. Alors elle se lève, saisit son trench-coat et s’en va. Il faisait froid dehors en ce premier jour de novembre. Elle se glisse sous la couette avec délice. Mais rien ne la réchauffe. Elle tente, en vain, de s’endormir mais après avoir fait la crêpe au moins cent fois, elle se résigne. Elle allume la télé. Elle regarde défiler les images sans les comprendre. Elle est frustrée et elle déteste ça. Jamais un homme ne lui a résisté. Jamais un homme ne l’a traitée comme ça. Il faut dire que c’est une croqueuse qui drague, se fait baiser et, jette. Même avec Frédéric qui vient passer chez elle ses jours de permission, elle a été très claire : « je baise quand je veux et avec qui je veux, même si tu es là ! ». Et le jeune-homme a ...
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