Annick
Datte: 20/12/2018,
Catégories:
Lesbienne
... journal, je vis que le film If these walls could talk 2 allait être présenté dans une petite salle de cinéma suffisamment loin de l’école où Gabriela travaillait. Feignant de ne pas être trop au courant de ce que le film racontait, j’invitai Gabriela à venir le voir. Probablement qu’elle aussi en avait entendu parler, car elle ne se fit pas prier. Peut-être même qu’elle souhaitait depuis longtemps que cette «coïncidence» se produise.Le soir de la présentation, Gabriela vint me chercher en voiture. Elle était plus belle que jamais. Elle était vêtue d’une robe blanche qui lui descendait jusqu’aux genoux. Ses pieds étaient ornés de sandales de la même couleur. Par contrepoint, le blanc produisait un effet presque magique sur son teint naturellement foncé. Ses cheveux, d’un noir de jais, descendaient en un flot désordonné sur ses épaules nues. Une fleur jaune, fraîchement coupée, rehaussait l’éclat lustré de sa chevelure. Sans compter le parfum délicat de jasmin qui émanait de sa personne. J’avais peine à trouver mes mots! Être assise à côté d’une telle beauté sculpturale me laissait sans moyens. Ayant sans doute remarqué mon trouble, Gabriela entama tout de suite la conversation, tandis que nous nous dirigions vers le cinéma. Aussi bête que cela puisse sembler, je ne me souviens même plus de quoi nous avons parlé.Heureusement, à cette heure de la soirée, il n’y avait pas trop de monde dans la salle. J’ai choisi des sièges relativement à l’écart des autres spectateurs. C’est ...
... surtout à compter du second épisode du film que je me laissai aller à mes fantasmes. De voir les personnages partager des moments intimes, se caresser, faire l’amour me donnait de plus en plus le désir d’en faire autant avec Gabriela. Ma respiration s’accélérait par moments. N’en pouvant plus, j’entrepris ma première démarche. Je sortis une bouteille d’eau de mon sac pour en boire une gorgée. J’en offris à Gabriela. Sans se faire prier, elle prit doucement la bouteille en me gratifiant d’un sourire. Du même coup, son pouce effleura délicatement le dessus de ma main. Ce simple geste me procura un doux frisson. N’étant pas certaine si ce mouvement était volontaire, lorsque je repris la bouteille, je répétai le geste de Gabriela, mais en insistant davantage. Gabriela me regarda d’un air mi-intrigué, mi-amusé. Ses lèvres vermeilles s’entrouvrirent, laissant paraître des dents d’une blancheur éclatante. Portant à nouveau son regard sur le film, elle posa machinalement son bras droit sur l’accoudoir vacant. J’en profitai pour me coller un peu plus contre elle. Laissant tout d’abord mes doigts glisser sur son avant-bras, je lui serrai tendrement la main. Loin de repousser mon geste, Gabriela exhala de petits soupirs, qui constituaient autant d’invitations à poursuivre plus loin nos petites avancées amoureuses. Sa respiration devenait un peu plus rapide. À son tour, Gabriela se pencha vers moi, offrant à ma vue le col plongeant de sa robe. Ses seins, lisses et fermes, se soulevaient de ...