Juste considéré comme un sexe pratique
Datte: 10/08/2017,
Catégories:
Partouze / Groupe
... m’oublient et se font du bien. Je ne les vois pas, il serait difficile de ne pas entendre les feulements des deux tigresses. Leurs exigences augmentent. Je ne connais plus de repos, j’assiste régulièrement aux étreintes des deux jeunes femmes, je participe ou je couche avec les deux ou je suis l’objet sexuel de celle qui me gagne… Mais cela ressemble de plus en plus à de la gymnastique, à des exercices d‘hygiène corporelle. Où est l’amour ? Je ne suis pas amoureux de Nora, Nora me tripote, Nora me suce, Nora me chevauche, Nora trait mon sperme, Nora s’envoie en l’air sur ma queue. Elle est zélée, attentive, elle a peut-être des sentiments pour moi. Je la considère comme une gentille acrobate. Mais Je ne suis pas amoureux d’elle. De plus, ma relation avec ma femme évolue, son amour partagé est un mystère pour moi. Qu’elle le veuille ou non, il y a une fêlure. Je ne suis plus unique pour elle ; en plus d’elle, je sers sa copine. Souvent je la sens plus attirée par notre compagne, plus disposée à lui accorder de l’importance dans ses choix, dans la vie quotidienne, mais aussi dans ce grand lit qui a été acheté par elles aussitôt ma reddition confirmée. Dans la mesure où je n’ai pas perçu à l’origine ce glissement vers la nouvelle venue, où j’ai découvert une situation bien établie, je ne vois plus à quel moment nous sommes passés d’un amour conjugal heureux à l’apparence d’un amour dont la seule réalité consiste à s’accoupler généralement en présence de Nora et parfois avec ...
... son concours actif. Car l’infirmière a des talents certains pour réunir deux sexes, des mains habiles pour m’introduire ou pour nous câliner pendant l’acte. La notion d’intimité disparaît, l’amour est collectif ou n’est pas. La règle n’est pas édictée, mais c’est le vécu auquel je dois me plier. Plus nous copulons ainsi, moins je me sens aimé. Mon sexe est pratique, réel, palpable, « embouchable », « enfournable », chaud et souple, il complète agréablement leurs étreintes. Mieux qu’une imitation ou qu’un godemiché ? Un jour je serai peut-être remplacé par un tel objet, plus souple d’utilisation, toujours disponible dans un tiroir. Plus rien ne m’étonnera. Et moi ? Louise me prête plus de générosité, plus d’altruisme, plus de tolérance ou d’ouverture d’esprit que je n’en possède. Peu à peu, l’élu bienheureux de ces dames déprime et trouve des astuces pour les laisser seules afin de cacher la possible panne sexuelle qui lui fera perdre toute considération. Parfois je me demande pourquoi je reste, pourquoi je ne les jette pas à la rue. Qu’elles aillent chez Nora. J’ai juré fidélité à Louise. Mais la réciproque devait être une condition de ce contrat. Oui, Nora est une femme, Louise ne me trompe pas avec un homme. - Ce n’est pas du tout pareil,.nous n’aurons jamais d’enfant, par exemple. Se défend-elle quand j’aborde timidement un sujet qu’elle évite en peu de mots. Quand m’a-t-elle dit pour la dernière fois, en tête à tête: -« Je t’aime » ? J’en perds le souvenir. Pourtant elle ...