Une duchesse qui attirait le regard... uniquement le regard?
Datte: 24/12/2018,
Catégories:
fh,
couple,
amour,
volupté,
pénétratio,
— Messieurs, la duchesse de Winterfell , annonça le page royal A ces mots, tous les membres du conseil royal se tournèrent la nouvelle arrivante. Les hallebardes des gardes en service s’étaient levées pour laisser passer la fine silhouette de la duchesse, s’avançant dans la salle du conseil sous le regard des conseillers. La duchesse de Winterfell, de son nom Jaessa de Kern, avait à peine vingt cinq ans. Sa jeunesse contrastait avec l’âge des autres conseillers, pour la plupart serviteurs du roy depuis de nombreuses années. C’était la première fois qu’une aussi jeune personne assistât à un conseil royal, mais à l’exception peut-être de la reine, personne n’eut à s’en plaindre. D’une taille moyenne, très fine, un visage des plus agréables à regarder, l’éclat de la duchesse contrastait nettement avec la reine, dont le poids des années commençait à se faire sentir. Un observateur attentif aurait pu remarquer le léger sourire qui s’était dessiné sur le visage du roy à son entrée, vite réprimé devant la mine dure et inflexible de sa royale épouse. D’autres membres du conseil furent moins discrets, même si l’étiquette royale était trop sévère pour que ne sorte quelque manifestation d’admiration plus prononcée qu’un de ces sourires appuyés. — Je prie Sa Majesté de bien vouloir m’excuser pour ce retard.— Je vous en prie, dame Jaessa, nous n’avions pas commencé, lui répondit le roy en personne. Prenez donc place. Le retard de la duchesse n’est sans doute pas dû au hasard, ni à une ...
... quelconque affaire de dernière minute. Si elle ne souhaitait pas manquer sa première participation au prestigieux conseil royal, elle espérait en revanche faire une entrée plutôt remarquée. Un retard tout juste suffisant pour attirer l’attention, tout en étant largement toléré par l’étiquette, le pari était réussi. Avec sa traditionnelle démarche pleine de noblesse et d’élégance, elle prit sa place au sein du conseil. À sa droite se tenait le fameux connétable Petyr, vieillard bourru à la limite du repoussant ; à sa gauche le comte de Drangard, toujours paré de ses plus beaux atours. Le cercle des hautes figures de la noblesse royale était complété par le maire du palais et le capitaine de la garde. Après le traditionnel protocole, le conseil proprement dit commença. Le roy énuméra d’abord l’ordre du jour, connu de tous tant il avait provoqué de remous à la cour ces temps derniers : la reprise ou non de la guerre contre l’ennemi héréditaire. Les avis de la plupart des conseillers étaient connus de tous, et seule la présence du roy empêchait que leurs divergences d’opinions ne dégénèrent en insultes, voire en provocations en duel. Le maître d’armes fut le premier à prendre la parole, et sa position radicale sur la question n’étonna personne. Lui succéda le connétable Petyr, continuant sur la même voie, déblatérant sans fin contre l’ignominie de l’ennemi qui nous acculait au conflit. Le comte de Drangard et le capitaine de la garde eurent un discours plus modéré, appelant à la ...