1. Une duchesse qui attirait le regard... uniquement le regard?


    Datte: 24/12/2018, Catégories: fh, couple, amour, volupté, pénétratio,

    ... fait dès la première rencontre), ensuite son coeur. Celui-ci était un de ces rares seigneurs aux mœurs apaisées, juste et intègre, presque romantique, un homme n’ayant connu que très peu de femmes, plus porté sur la poésie que les armes ou les tournois. À la cour qu’il commença à lui faire, la jeune et habile conseillère sut se montrer d’abord relativement distante et craintive, faisant progressivement monter son désir et son affection. Au fur et à mesure des mois, elle avait tissé un complexe jeu de séduction, auquel le duc de Kaern s’abandonnait avec le plus grand des plaisirs. Le jour où elle posa ses lèvres sur les siennes, elle sut que la passion du jeune duc lui était acquise. Le mariage fut célébré quelques mois plus tard, transformant de faite la roturière Jaessa en la duchesse de Kern. Jaessa avait rapidement apprécié le jeune duc, bien qu’elle se garda d’en tomber amoureuse. Sa naïveté et sa pureté l’amusaient, autant que les jeux de séduction auxquels ils se prêtaient. Le duc toutefois, tout romantique et amoureux qu’il soit, était peu porté sur les ébats amoureux, et d’un classicisme qui rapidement montrait ses limites. Une fois par semaine, dans le noir, et avec un cérémonial digne d’un conseil royal, l’acte était parfois plaisant mais vite répétitif. Une fois elle s’adonna à sa fameuse « spécialité buccale » sur son mari, mais celui-ci sembla presque choqué par une telle pratique, et elle en conclut qu’il était inutile de tenter autre chose. Si elle n’aurait en ...
    ... rien échangé sa vie de duchesse rangée contre son existence passée de roturière, elle regrettait tout de même un certain manque d’activité. Elle regrettait notamment que ses fesses dont elle était si fière ne soient que si peu mises à contribution par son mari, celui-ci n’osant tout au plus que quelques timides caresses. Elle comblait se manque à sa façon, en éveillant le désir des hommes partout ou elle se trouvait, tout en leur signifiant par l’aura qu’elle dégageait qu’à jamais elle leur était inaccessible. Elle appréciait voir les regards des hommes se poser sur ses formes, et encore plus les voir rabaisser leurs yeux avec honte quand elle les surprenait de son regard hautain. Elle aimait l’idée de se savoir admirée, qu’elle puisse être au centre des fantasmes de ses sujets. Une fois même, curieuse de savoir l’image qu’elle reflétait auprès de ces sujets de la basse société, elle se déguisa en mendiante, cachant soigneusement son visage derrière un voile, et alla dans une taverne populaire du centre. Les mots la concernant qui sortaient des bouches de certains de ces rudes paysans auraient du la choquer, mais elle appréciait pourtant leur contenu envieux. « Je lui f’rai bien les fesses, à not’duchesse », semblait être devenue une expression à la mode depuis son anoblissement. Mais jusqu’alors, Jaessa de Kern s’était montrée fidèle envers son mari. D’ailleurs, elle n’avait fréquenté plus aucun homme depuis le jour où il avait commencé à poser les yeux sur elle. Non qu’elle ...
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