1. Une duchesse qui attirait le regard... uniquement le regard?


    Datte: 24/12/2018, Catégories: fh, couple, amour, volupté, pénétratio,

    ... sachez que ces quelques minutes que nous venons de partager furent radieuses, et que je serai enchanté de reprendre cette conversation une autre fois. Mais, avant de m’en aller, me permettrez-vous, madame, de vous adresser un des plus sincères compliments ?— Je vous écoute, monsieur, mais je connais vos manières, et croyez-moi, j’y suis généralement insensible. Elle avait accompagné ses paroles d’une mine assez sévère et dénuée de tout sourire. Le comte ne chancela pas et, soutenant son regard, il lui adressa un franc sourire en lui répondant : — Votre postérieur madame, est un des plus admirables en ce royaume, et je donnerai cher pour avoir le délice d’y poser mes mains. Cette déclaration aussi osée produisit sur elle l’effet d’un choc. Pendant quelques secondes, elle ne prononça pas un mot, réfléchissant rapidement à la meilleure façon d’envoyer paître cet individu, aussi noble soit il. Elle songeait à une réplique cinglante, avant de s’apercevoir que le comte avait déjà tourné les talons et s’éloignait, non sans lui avoir adressé un éclatant sourire auparavant. La phrase embrouillée qui sortit de sa bouche, presque inaudible, arrivait trop tard, et l’effronté ne fut pas inquiété le moins du monde. Tout au plus avait il pu profiter de la mine déconfite et outrée de la duchesse. Regardant autour d’elle, elle constata avec soulagement que personne n’avait pu entendre la scène, et s’efforça de se calmer en se dirigeant vers la calèche qui l’attendait. Elle prit place, et en ...
    ... deux heures fut de retour à son duché. Tout le long du chemin, elle repensa à cette réplique du comte, et était furieuse contre elle-même pour l’avoir ainsi laissé s’échapper en s’en tirant à si bon compte. Bien sûr, elle ne pouvait pas se cacher que ce compliment, aussi osé et humiliant soit il, la remplissait d’une certaine satisfaction. Elle avait attiré l’œil du comte, et la pensée que celui-ci avait fantasmé sur ses fesses tout le long du conseil n’était pas pour lui déplaire En fait, plus que la phrase elle-même, c’est l’outrecuidance du comte et surtout son absence de répartie qui la gênaient. Ce mélange de colère et de satisfaction occupa ses pensées toute le trajet, et elle dut faire bien des efforts pour se changer les idées. Elle finit par centrer ses pensées sur son mari, qui probablement devait l’attendre à son duché. La calèche s’était arrêtée, et Jaessa en sortit immédiatement, satisfaite de rentrer en son fief. — Et bien ma dame, cela fait une heure que je vous attendais, et ma satisfaction de vous revoir en est d’autant plus grande. Jaessa reconnut son mari qui l’attendait au pied de la calèche, flanqué de ses traditionnels gardes. Celui-ci avait préparé un accueil quasiment royal, et en vue ravie. Elle lui adressa un franc sourire, et après avoir congédié le cocher, rejoint son amoureux mari. Elle lui tendit sa main, qu’il baisa de façon élégante, puis ils prirent la route de la demeure ducale, flanqués de leur escorte. Son mari eut tôt fait de les disperser, ...
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