1. Mais oui, c'était moi ! 1


    Datte: 26/12/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... contraste des âges, la différence frappante du corps mâle massif et des courbes féminines gracieuses et encore jeunes : tout avait été saisi avec précision. J'ai été forcée de passer aux aveux pour échapper au divorce. A ce moment je me suis rendu compte de sa pâleur et de sa colère sourde. Quand enfin il a annoncé la punition, j'ai reconnu qu'au lieu de me frapper, de cogner, il savait maîtriser sa force. Mais, à l'énoncé des peines, aux mots froidement débités, j'aurais préféré recevoir des claques dans la figure, des gifles sur les seins qui avaient dressé leurs tétins entre pouces et index, une fessée magistrale sur les rondeurs de ma croupe léchées ou caressées par le séducteur, même des pincements de mon sexe si accueillant pour le volume peu commun de la queue de Greg. M'aurait-il jetée à terre et violée, il ne m'aurait pas fait plus mal à l'âme ou au coeur que par ses mots. A la limite, il aurait pu me démontrer que mon sexe pouvait accueillir plus gros que la bite de Greg. J'étais tellement abattue que j'aurais admis qu'il me fiste, m'enfonce un poing dans la vulve et le vagin. Non, sa condamnation a été pire. Nous ferions chambre à part pendant un an et dès cette nuit. Couchée seule dans la chambre, je me disais qu'un an c'était long. Ce serait long pour moi, de passer une année, trois cent soixante-cinq nuits, sans faire l'amour. Trop long. J'attribuais l'excès de la sanction à un mouvement de rage violente. Nous avions jusque là ...
    ... une vie amoureuse très active. Trois ou quatre fois par semaine nous manifestions notre passion. Jean lui-même finirait par reconnaître l'exagération de la punition. Comment pourrai-t-il se passer de mes câlins, de mes baisers, d'unions charnelles pendant plus d'une semaine? Un mois d'abstinence serait pour lui un supplice insupportable. Ses mots avaient dépassé sa pensée ! La déception encaissée, il me rejoindrait, peut-être cette nuit ou demain. Il viendrait m'accorder le pardon contre la promesse d'une fidélité parfaite, nous nous étreindrions, nos lèvres s'uniraient, nos corps se retrouveraient, nous tomberions sur le lit, moi sur le dos, lui entre mes cuisses, il me prendrait et me montrerait que pour être différent de Greg il n'en était que meilleur. Je le lui crierais, nous nous rabobicherions pour la vie. Je pleurais et en même temps je rêvais de réconciliation proche. Le lendemain matin Jean est parti plus tôt que d'habitude. Le soir il est rentré très tard. Il n'est pas venu à moi. Je n'ai pas osé l'attendre.Nous ne nous sommes pas vus ce premier jour, j'ai dormi avec un poing fermé entre les cuisses. Le jour suivant, la nuit suivante. j'ai trempé un coussin entre mes jambes; mon optimisme naturel a tourné vinaigre. Le mercredi, à mon réveil, j'ai repris espoir. Jean n'avait pas fui la maison, il m'a parlé. Apparemment l'entrepreneur avait besoin de sa comptable pour accueillir un probable client et m'a priée d'assister à l'entretien. 
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