Les démons de Noémie (8)
Datte: 27/12/2018,
Catégories:
Partouze / Groupe
VIII Nouvelle donne — « C’est parti » Noémie saisit les ciseaux et tailla dans le jean. Elle échancra largement le short, ne laissant que peu de tissu pour couvrir ses jambes et ses fesses. En regardant le résultat, elle serra les dents, avec dans les yeux, toute la détermination qui l’animait. Cette pragmatique de nature ne comptait pas laisser la situation lui échapper. Si Olivier avait quoi que ce soit à voir dans cette histoire, elle devait en avoir le cœur net. Après avoir revêtu le short qui dévoilait maintenant une bonne partie de son cul doré, elle enfila un « crop top » blanc décolleté, dont l’échancrure dissimilait à peine sa poitrine. Elle s’attacha les cheveux en arrière, en une longue queue de cheval. Son regard fit le tour de la chambre : tout était prêt. Elle prit son sac-à-dos et celui de son conjoint et partit. Olivier l’attendait devant la maison de son oncle avec deux vélos. Ils devaient aller se balader jusqu’au bourg et rejoindre quelques amis. Quand il vit sa compagne descendre, il écarquilla les yeux. — « Hé ben, t’es… euh… T’as fait quoi au short ? » — « Oh ça… Il avait un accroc, j’ai du rattraper le coup... », dit-elle avec un sourire. — « C’est court, dis-donc... » — « Tu vas pas t’en plaindre, si ? » — « Non, non, bien sûr... » Ce qu’elle décela dans les yeux de son compagnon était plus de la perplexité qu’autre chose. Pas une trace de jalousie, ou même d’intérêt. Elle lui tendit son sac et enfila les bretelles du sien avant de monter sur son vélo. ...
... — « Tu veux pas mettre tes trucs dans mon sac ? », demanda Olivier. — « Non, ça va, je préfère les avoir près de moi. », répondit-elle. Ils partirent par la route qui menait au bourg, quelques kilomètres plus loin. Le paysage verdoyant et fleuri défilait lentement. Une petite brise s’engouffra sous le top de Noémie et dévoila une fraction de seconde ses seins. Olivier la regardait avec une inhabituelle inquiétude. Noémie le remarqua et comprit que son plan fonctionnait. Sur son vélo, la jeune philippine repensait chaque détail de ce qu’elle avait mis en place. Le short remontait derrière elle, entre ses fesses, chaque fois qu’elle pédalait, si bien que le bout de jean ressemblait maintenant à une petite culotte bleue voire un string. Elle était terriblement provocante dans cette tenue. Ils virent soudain une mobylette arriver dans le sens inverse, à faible allure. Son conducteur, un gros septuagénaire engoncé dans une chemise grise et un pantalon de velours marron, fixa la belle, interloqué. Son casque rouge, enfoncé sur son crâne rabattait une mèche de cheveux noirs devant ses yeux. Il était mal rasé, avait de grosses lèvres charnues, un nez en patate rouge et des yeux bleus. Soudain, Il perdit le contrôle de l’engin et finit sa course dans un fossé peu profond. Cet accident fortuit était peut-être l’occasion pour elle de tester Olivier et par la même sa volonté, car elle devait garder un minium de contrôle pour observer les réactions de son compagnon et l’obliger à changer ...