1. Retour à bon porc


    Datte: 11/08/2017, Catégories: Anal Mature, Partouze / Groupe

    ... délurée. Je pris cela comme punition divine. Il était par trop évident que j'avais fait n'importe quoi de ma vie. Trop heureux que mon père n'assistât à une telle déchéance. Un jour pris de remords je revins visiter mon pays. Sortie de la gare je tombais du coup sur Bareul . Il me reconnût bien que j'eus changé et épaissi. Lui-même avait blanchi.Il me déclarât de renoncer au taxi et de le laisser m’emmener dans ma famille. Il revint vite au ton d'antan. Il badinait et draguait. Il dit que j'étais plus belle et plantureuse et que pourtant il m'avait reconnu à ma façon inimitable de rouler du cul. Je goûtais moyennement ce propos vulgaire. Il ne fut pas moins touché du triste récit que je lui fis de mes années là-bas. Il convint que mon père ni quiconque n'en avait rien su. Sentencieux il me dit que je devais oublier et rebondir à présent. Il m'invitait à me réinstaller au pays. Ceci eût enchanté mon papa.Il obtint de dîner un soir avec moi. Le retour à mes paysages d'enfance entre temps m'avait rasséréné. J'avais tant à me faire pardonner. Je voulais mener ma vie et ne plus être bringuebalée par celle-ci. Le sexe me répugnait ou du moins avais-je perdu toute illusion à son endroit. Aussi appréciais-je peu les façons égrillardes de Bareul à mon encontre. Il crut de bon goût de me rappeler mes turpitudes. J'eus envie ce soir-là de le planter et ne plus revenir. Heureusement il me souffla cette proposition d'une rencontre avec un type du coin qui cherchait une commerciale.Le ...
    ... salaire entrevu ne fut pas peu dans ma décision de croire au sérieux et à l'importance de la proposition. Je comprenais enfin que le fric était le nerf de la guerre et que pour se poser il fallait s'imposer. Une femme sans statut professionnel et social n'est que le jouet du vent, pathétique girouette. Je rêvais un jour de parler d'égal à égal avec les hommes. Les yeux tout brillants à cause de l'alcool je fis entendre à Bareul que je voulais rencontrer son ami. Je vis bien que ce soir-là je l'encourageais à autre chose. Je n'en avais cure. J'étais devenue dure envers moi-même.Bareul ne m'impressionnait plus. Je n'étais plus l’adolescente niaise de naguère. Lui m'inspirait à présent de la pitié. Il s'était rabougri. Son cheveu blanc annonçait le sépulcre. Il m’avouerait six mois plus tard un cancer lancinant. Ce fut moi qui l'entrepris dans la voiture. Je perçus qu'il voulait savoir si je suçais mieux qu'avant. Il ne fut guère déçu. Cet art n’avait depuis longtemps plus de secret pour moi. Je notais qu'il avait le coup de rein moins vaillant. Il me sut gré de feindre la jouissance. J'escomptais de toute façon qu'il tint sa promesse de ce soir.Je me doutais que son ami fut du même acabit : macho et vicieux. J'avais mis tous les atouts de mon côté. J'étais vêtu limite garce. Je fis tant effet sur les gars de la boîte que sur la secrétaire qui me battit froid ce qui était de bonne augure. Cette dernière d'un air pincé m’annonçât. Du premier coup d’œil, je sus que c'était gagné. Cet ...