1. L'étudiante


    Datte: 03/01/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... plat sur ses lèvres en les gardant immobiles un long moment. Dans un accès de folie dont je me rendais vaguement compte, je soulevais ma main pour frôler de dos son petit nez retroussé et taquiner imperceptiblement sa frimousse jusqu’au front. Je parcourus ses sourcils légèrement épilés pour descendre par la joue jusqu’à la mâchoire. Je la pressai de mes doigts tout en allant vers le menton que je pris de deux doigts par-dessous pour lui imprimer précautionneusement un mouvement vers l’avant. Je posais délicatement mon nez sur le sien et dans cette langue familière qui nous unissait, je lui murmurai un « ouvre la bouche » qui me parut aussitôt maladroit et inconvenant tant à cause de ma position que de l’indécence de ces mots dans cette langue où les choses du sexe ne se disent qu’en sous-entendus. Elle l’ouvrit aussitôt. Je supputais qu’elle n’avait jamais embrassé de garçon et j’eus raison. Prenant alors successivement ses lèvres entre les miennes déjà préparées à cette offrande impromptue, j’y fis courir ma langue de l’intérieur en balayant dans le même mouvement sa gencive rosie par un afflux de sang. J’introduisis ma langue dans sa bouche que je me mis à explorer vigoureusement mais sans brusquerie. Ma jeune partenaire entra dans un alanguissement de tout son corps sans bouger ni, a fortiori, répondre à mon baiser que je m’efforçais de contrôler par crainte d’une réaction négative de sa part. Assuré à présent du contraire, je me retirai précautionneusement pour ...
    ... chuchoter à l’inexpérimentée jeune femme de me donner sa langue. Elle la sortit de son antre et je la lui pris entre les lèvres en la suçotant et en la taquinant de la mienne. Je m’enhardis pour l’attirer dans ma bouche avec mes dents et oh surprise : ma jeune partenaire répondit à ma supplique muette et se mit à faire tournoyer maladroitement sa langue dans mon palais qui secréta force salive ! Ma langue alla à sa rencontre et la féérie se réalisa. Nous nous embrassâmes ainsi longuement, voluptueusement puis, me retirant, je me mis à lui lécher tout le visage comme un chiot le ferait pour sa maîtresse, en salivant modérément mais suffisamment pour humecter toute sa frimousse. A lèvres ouvertes, je pris son petit nez dans la bouche comme on le ferait d’une sucette et me mis à le lécher en douceur. Elle émit un gémissement de plaisir qui me ravit et qui m’enhardit à poursuivre. Avec un effort surhumain, je me repris enfin pour aller déposer un dernier baiser, lèvres closes, sur son front. Je pris un mouchoir en papier de ma poche et me mis à lui tapoter délicatement le visage pour le débarrasser de ma salive, tandis qu’elle se laissait faire comme une enfant que le père aiderait à se laver. Elle me précéda pour me dire un merci à peine audible. Je ne pus que grommeler un remerciement en retour tant je me sentis coupable de ce que je venais de vivre en pensant que, si j’avais contribué à éveiller en elle le désir, je risquais néanmoins de susciter un amour interdit. Je calculais ...