Son vieux copain - Histoires de Sexe

Son vieux copain

... Clooney, en séducteur impitoyable, charme une ribambelle de filles toutes plus jolies les unes que les autres…« What else, tu parles ! Mon Clooney à moi,pensa-t-il,est dans la pièce à côté et ma jolie fille à moi se pâme devant lui. Lamentable ! » Il était bien résolu à écourter cette soirée par tous les moyens et tout en regardant le nectar s’écouler goutte à goutte dans la tasse, il commença à échafauder un tas de plans pour faire partir au plus vite cet invité si détesté. Mais il eut beau se creuser la tête, aucune bonne idée ne lui vint. Il en aurait presque souhaité avoir le feu à l’appartement. Quand il retourna au salon avec les cafés, il les trouva tous deux en train de deviser gaiement comme de bons amis. Hervé avait repris sa place dans le fauteuil et Julie dans le canapé. Ils évoquaient leurs souvenirs de fac et semblaient beaucoup s’amuser en parlant de leurs anciens profs. Julie éclata de rire. — Et Dumas, tu te souviens… Le prof de maths. J’pouvais pas l’blairer. Quel vieux con ce mec ! s’écria Hervé.— Un sale type en plus… Il paraît qu’il avait eu une attitude inconvenante avec certaines élèves, renchérit Julie.— Il t’a importunée ? s’inquiéta Hervé.— Non, pas moi. Mais une de mes copines disait qu’il lui avait fait des avances. Ça ne m’étonnerait pas de ce vieux cochon. Ils éclatèrent encore de rire et remarquèrent à ce moment la présence de Stéphane, qui venait de déposer le plateau avec les cafés sur la table basse. — Vas-y, sers-toi, dit-elle à son invité. ...

... Stéphane venait à peine de s’installer dans le canapé, quand il remarqua que la robe de son épouse était beaucoup trop remontée à son goût. Les jambes joliment galbées de sa Julie ainsi découvertes, affinées par de fins escarpins noirs, offraient un tableau charmant que ce Clooney d’opérette ne se gênait pas de lorgner. Agacé par ce regard trop insistant, Stéphane se surprit lui-même à tirer machinalement sur le bas de la robe de sa compagne, tentant maladroitement de lui recouvrir le genou. Mais ce geste, quasi involontaire, fut interprété par Julie comme un excès de pudibonderie.« De quoi se mêle-t-il ? », pensa-t-elle un brin excédée. Aussi en réaction, saisit-elle sa robe à deux mains et la fit-elle lentement remonter de manière ostentatoire, tout en lançant un regard de défi à son mari : — J’ai un peu trop chaud, mon chéri, dit-elle une fois la robe largement remontée.— Ah, euh… balbutia Stéphane interloqué. Puis elle reprit sa conversation avec Hervé comme s’ils étaient tous les deux seuls. « Pas de doute,se dit Stéphane,elle voulait vraiment s’offrir en spectacle à l’autre. » Son geste avait été si ample que sa robe découvrait maintenant les attaches d’un porte-jarretelles fixé à ses bas noirs. Quelle surprise pour lui de découvrir qu’elle avait revêtu cette lingerie de charme. Il le savait, elle ne portait que très rarement ce genre d’accessoire qu’elle réservait plutôt pour les chauds moments où elle avait envie de le séduire. Mais ce soir, il était bien obligé de se ...