Son vieux copain - Histoires de Sexe

Son vieux copain

... rendre à l’évidence, si elle s’était habillée en séductrice, c’était pour son « vieux copain ». Il prit conscience à ce moment qu’elle avait prémédité tout cela, qu’elle savait, avant même que son invité n’entrât chez eux, qu’elle s’exhiberait ainsi devant lui et cela le rendit fou de jalousie. Cela le ramena aussi à son interrogation obsédante : étaient-ils amants ? Après l’incident de la robe, plus personne n’osa parler et un lourd silence avait envahi la pièce. Julie pourtant n’avait pas l’intention de s’en tenir là.« Ah, tu m’as trompée avec ta pouffiasse,pensa-t-elle.Eh bien tu vas voir ! » Elle se sentait à ce moment prête à tout pour se venger de son mari et elle allait bientôt le montrer très clairement. Sans un mot, elle se tourna vers Hervé, lui fit un clin d’œil entendu et, après avoir d’un geste mesuré décroisé les jambes, écarta largement les cuisses, lui offrant plus encore. Leur Clooney de pacotille, ouvrit des yeux démesurés et faillit en laisser échapper sa tasse. Stéphane, catastrophé, n’en croyait pas ses yeux. Jamais il n’aurait cru sa Julie capable de s’exhiber ainsi devant un autre, en plus en sa présence. Il espéra à cet instant que sa « petite salope » portât au moins une culotte. Ce mot lui était venu spontanément. Oui, sa Julie, la femme de sa vie, la mère de son fils se comportait comme une salope, pensa-t-il ! Puis se levant brusquement, Julie s’écria : — Et si on mettait un peu de musique ? Elle se dirigea vers la chaîne hi-fi en esquissant un ...

... pas de danse et démarra l’une de ses playlists musicales préférées. Un air entraînant emplit bientôt le salon, rompant le lourd silence. — J’ai envie de danser, déclara-t-elle en commençant à virevolter et à tourner sur elle-même. Entraînée par le mouvement, sa robe légère se souleva, découvrant à nouveau ses fines jambes. Bien que choqué par l’attitude scandaleuse de sa femme, Stéphane ne put qu’admirer la beauté de son corps gracile dansant parfaitement au rythme de la musique avec une grâce infinie. Il se dit alors que sa « petite salope » était bien belle ; bien trop belle pour s’exhiber devant l’autre ! Enfin, elle cessa sa ronde étourdissante et se laissa retomber sur le bras du fauteuil où Hervé était assis. Le choix de son point de chute n’était évidemment pas fortuit. — Tu danses superbement, osa ce dernier, enfin remis de ses émotions.— J’ai fait de la danse quand j’étais petite… J’ai toujours aimé danser. Puis, se tournant vers Stéphane elle poursuivit : — Dommage que mon mari n’aime pas ça ! Alors, plus que jamais décidée à jouer les provocatrices, elle poursuivit son exhibition : sans se lever du bras de fauteuil où elle s’était posée, elle tira très haut sa robe d’un mouvement large et rapide, puis tendit une jambe droit devant elle. — Tu ne trouves pas que j’ai des jambes de danseuse ? dit-elle en s’adressant à son invité qui n’en crut pas ses yeux.— Je, euh… Je suis d’accord, bredouilla-t-il le visage tout à coup empourpré. Tu as des jambes… superbes. Elle resta ...